
Le 23 septembre dernier, le président des mollahs Hassan Rohani a profité de son discours annuel à l’Assemblée générale des Nations unies pour réitérer ses propos ridicules : « La liberté politique chez nous est très importante pour nous… et nous sommes fiers de notre démocratie ».
Il a prouvé une fois de plus qu’il ne représentait pas le peuple iranien et n’a pas hésité à défendre les crimes de son régime contre les citoyens iraniens. Les propos de Rohani ont montré une fois de plus la nécessité d’expulser le régime totalitaire de l’ONU et de donner son siège à l’opposition légitime.
Dans son discours, Rohani a indiqué que son régime ne se départirait pas de ses comportements malveillants en Iran et à l’étranger, en particulier au Moyen-Orient. La mauvaise gestion économique du régime et ses ambitions nucléaires ont placé les citoyens iraniens dans une situation désespérée. De plus, les mollahs répondent à toute voix d’opposition par une violence brute.
En novembre 2019, les Forces de sécurité de l’État (SSF) ont abattu au moins 1 500 manifestants qui avaient exprimé pacifiquement leur opposition à la hausse du prix du pétrole. Des vidéos ont montré que les Forces de sécurités et les Gardiens de la révolution (pasdaran) ont utilisé des hélicoptères, des chars, des mitrailleuses lourdes, des tireurs d’élite et des véhicules blindés pour réduire les manifestants au silence.
Selon les organisations de défense des droits et les militants, le régime a massacré environ 23 enfants, de nombreuses femmes, et même des passants. Les forces répressives ont également arrêté plus de 12 000 personnes les ont transférées dans leurs cachots. Le sort de nombreux détenus n’est toujours pas clair.
Le 2 septembre, Amnesty International a révélé une partie des tortures et des mauvais traitements cruels infligés aux manifestants détenus. Cette ONG a obtenu des informations détaillées grâce à des entretiens avec une soixantaine de manifestants qui ont réussi à s’échapper des sinistres prisons des mollahs.
Suite à ses mensonges, Rohani a tenté de faire passer les responsables criminels du régime pour des héros et de présenter son État comme une démocratie légitime. Alors que le monde condamne les autorités iraniennes pour avoir tué des manifestants et exécuté des champions nationaux, le président du régime a félicité les pasdaran, le principal responsable des massacres et des effusions de sang en Iran, en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban et dans d’autres pays.
« La liberté politique chez nous est très importante pour nous… et nous sommes fiers de notre démocratie », a ironiquement déclaré M. Rohani. Pourtant, onze jours plus tôt, son régime avait pendu Navid Afkari, champion de lutte, pour avoir participé à des manifestations pacifiques et malgré les appels nationaux et internationaux pour l’annulation de sa peine de mort. Auparavant, il avait traité les manifestants de « hooligans et d’émeutiers » et ouvert la voie à une répression sanglante.
Rohani n’a apparemment pas encore entendu les slogans des manifestants qui scandaient « A bas le menteur », « Guide Suprême, tu dois démissionner », « Nous ne voulons pas de la République islamique », et « Aucune nation n’a encore vu une telle ampleur d’injustice ».
Bien sûr, ce n’est pas la première fois qu’il se vante de la démocratie en Iran. « L’Iran est la haute tour de la démocratie », a-t-il déclaré lors de sa cérémonie d’investiture le 5 août 2017.
Rohani s’est également vanté de l’unité du régime alors que la tenue des cérémonies de deuil du Mouharram, des examens d’entrée à l’université et la réouverture des écoles malgré l’épidémie du Coronavirus ont incité ses alliés à dénoncer sa politique irresponsable. Rohani a parlé d’unité alors que c’est seulement sur ordre d’Ali Khamenei le Majlis (Parlement) s’est abstenu récemment de destituer le ministre de l’Intérieur Abdolreza Rahmani Fazli.
Cependant, en tant que premières victimes des crimes et de la corruption du régime, le peuple iranien a pris conscience de la nature trompeuse des mollahs. Un système qui sacrifie la vie et la santé de son peuple, ainsi que les ressources nationales du pays pour se maintenir au pouvoir. Les protestations nationales récurrentes en 2017, 2018, 2019 et 2020 ont montré que le peuple iranien ne tolérera plus les dirigeants charlatans. Il attend la première occasion pour descendre dans la rue et exprimer sa rage contre le système honni.
Source : INU