dimanche, avril 2, 2023

Taverny, ville pour la paix…

Maurice Boscavert, Maire de Taverny, à l’occasion du rassemblement pour l’Iran samedi 26 juin ville-taverny.fr – "Il s’agit en fait d’une nouvelle révolution qui a commencé l’an passé. Il s’agit de la révolte d’un peuple qui ne veut plus vivre à genoux, d’un peuple qui n’a besoin, au fond, ni de leader, ni d’agitation militaire, ni de violence particulière. Une révolution populaire qui impose sa révolution aux forces qui voudraient continuer à la contraindre."

Discours prononcé par Maurice Boscavert, Maire de Taverny, à l’occasion du rassemblement pour l’Iran samedi 26 juin 2010 à 13h45 au stade Jean Bouin.

« Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs les responsables politiques nationaux ou locaux,
Chers Amis,

Bé Taverny Roche amadide
Bienvenue à Taverny
Welcome in Taverny
Willkommen im Taverny
Taverny, ville pour la Paix, vous accueille avec plaisir. Elle vous souhaite un bon séjour.

Après Cergy, Vauréal, Auvers-Sur-Oise, Villepinte, nous sommes là, rassemblés, pour affirmer que les lois de la raison doivent nous gouverner mais avec de la volonté et de l’enthousiasme. Sans volonté, sans enthousiasme, les matériaux épars de la révolte contre les Mollahs ne tiendront pas. Voilà la leçon de la révolte de juin 2009.

Il s’agit en fait d’une nouvelle révolution qui a commencé l’an passé. Il s’agit de la révolte d’un peuple qui ne veut plus vivre à genoux, d’un peuple qui n’a besoin, au fond, ni de leader, ni d’agitation militaire, ni de violence particulière. Une révolution populaire qui impose sa révolution aux forces qui voudraient continuer à la contraindre.

Et je sais combien est dure la répression des Mollahs. Achraf en est le témoin. Neda en a été la victime. Je voudrais, ici, dire ma compassion pour les familles iraniennes, particulièrement celles d’Achraf, qui ont été endeuillées par les actions répressives des Pandarans. Regardez les survivants : il y a dans leurs yeux, tristes, quelque chose qui fait mal, qui fait mal. Pensons à eux dans leur malheur.

Mais il nous faut combattre. Dans quel état les Mollahs ont-ils laissé l’Iran ? Il y avait du travail et de la nourriture pour tous et nous trouvons des lois spoliatrices et la misère.

Le vol et la dénonciation ont été érigés en système. On a recours à des moyens vexatoires, à des exécutions publiques.

La torture est une pratique courante.

Cela suffit. Assez de cette politique irresponsable et totalitaire. Non au régime des Mollahs en Iran.

Unissons-nous.

Tous ensemble, écrivez avec moi sur :

Les murs de Téhéran : AZADI(1)
Les murs d’Ispahan : AZADI
Les murs de Chiraz : AZADI
Les murs de Tabriz : AZADI
Les murs de Machad : AZADI
AZADI AZADI AZADI »

(1) Liberté