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Mme Radjavi se félicite de déclarations de Mme Clinton et appelle à la radiation de la liste et la relocalisation de manière simultanée

Soulignant sur les assurances minimales pour la réinstallation des résidents du camp d’Achraf à Liberty,

Mme Radjavi se félicite de déclarations de Mme Clinton sur leur sécurité et leur santé et sur le rôle clé de la délocalisation vers Liberty pour la radiation (du nom de l’OMPI de la liste noire)

Mme Radjavi appelle à la radiation de la liste et la relocalisation de manière simultanée afin de résoudre tous les problèmes le plus rapidement possible

Après les propos d’hier soir, mercredi 29 février 2012, de la Secrétaire d’Etat américaines, Mme  Hillary Rodham Clinton, lors d’une audience de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américains, insistant sur le rôle clé que jouera le transfert des résidents d’Achraf vers le camp Liberty sur le retrait de la désignation de terroriste de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a salué l’accent mis par Mme Clinton sur la sécurité et la santé des résidents d’Achraf. À cette fin, elle a appelé à la levée de l’étiquette de terroriste, qui était dès le départ créé dans le but d’apaiser le fascisme religieux au pouvoir en Iran.

Tout en rappelant que lier la radiation de la liste au déplacement n’est ni du point de vue des principes, ni légalement justifié, Mme Radjavi a toutefois appelé à la radiation ( de l’OMPI de la liste noire du département d’Etat) et à la réinstallation, de manière simultané, en vue d’accélérer la résolution de tous les problèmes. Elle a ajouté que l’annulation de l’étiquette faciliterait grandement l’obtention des assurances minimales nécessaires pour la relocalisation des résidents d’Achraf à Liberty.

Le 27 février 2012, l’OMPI a déposé une plainte auprès de la Cour d’appel fédéral américaine du DC Circuit, contestant le maintien illégal de sa désignation et la non application par le Département d’Etat de l’ordonnance de la Cour d’appel prononcée il y a 20 mois. Le 29 février, 21 hauts anciens responsables politiques américains, de l’armée, de la justice et du renseignement, ont rejoint cette plainte en déposant un mémoire d’amicus curiae devant la Cour d’appel à l’appui de l’ordonnance visant la radiation de l’OMPI.

Les éminents  juristes et personnalités américains ont demandé la radiation immédiate de l’OMPI, et ont souligné que subordonner cette nécessité à des conditions dictées par les régimes iraniens et irakiens serait illégale et encouragerait le massacre des membres de l’opposition iranienne en Irak.

Plus tôt, 98 membres issus des deux partis de la Chambre des représentants américaine ont coparrainé une résolution à la chambre (H.Res. 60), qui stipule: «Attendu que le Gouvernement de l’Iran a utilisé la désignation FTO de l’OMPI comme un prétexte pour exécuter ses membres en Iran, considérant que la désignation de l’OMPI dans le FTO a été utilisé par des substituts iraniens en Irak, ainsi que par le gouvernement irakien de Nuri al-Maliki pour attaquer les membres de l’OMPI dans le camp d’Achraf ou imposer des restrictions inhumaines sur eux, ce qui a conduit à la perte des vies, […la Chambre des représentants] prie instamment la Secrétaire d’Etat à retirer l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) de la liste des organisations terroristes étrangères du Departement d’Etat, et prie instamment la Secrétaire d’Etat à lever toutes les restrictions imposées à l’OMPI, ses membres, et ses sociétés affiliées, qui ont émané de sa désignation comme une organisation terroriste étrangère ».

Les résidents d’Achraf ont démontré une flexibilité maximale en renonçant à leurs droits légitimes après 26 ans de résidence en Irak et à Achraf. Les résidents ont déclaré à maintes reprises qu’ils se déplacent vers Liberty une fois que les assurances minimales seront données, en particulier la suppression des forces armés irakiennes à l’intérieur du nouveau camp et le démantèlement des caméras de surveillance. Malgré tout, 400 résidents d’Achraf sont partis le 17 février à Liberty, en guise de bonne volonté. Cependant, ils ont été confrontés à des conditions atroces dans ce nouveau camp. Les dignitaires américains ont décrit avec justesse le camp Liberty comme  un «camp de concentration ».

Dans une lettre adressée, le 28 février 2012 à la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, Mme Radjavi a écrit, «j’étais très désireuse de voir que le camp Liberty réponde aux assurances minimales afin que tous les résidents d’Achraf puissent être  transférés en ce lieu. Je suis également certaine que vous ne souhaitez pas un déplacement forcé ou les gens seraient déplacés vers un centre de détention plutôt qu’un camp de réfugiés. Le HCR a officiellement reconnu les résidents d’Achraf comme des demandeurs d’asile devant bénéficier du droit international et des personnes directement concernés  (…) soulignant l’importance de trouver une solution pacifique, le Haut Commissaire pour les réfugiés a également (….) souligné que n’importe quel déplacement depuis Achraf doit être «sur une base volontaire» et il faut le respect de « la liberté de mouvement dans le nouvel emplacement (Camp Liberty). »

Mme Radjavi a de nouveau demandé à la Secrétaire d’Etat Clinton d’utiliser ses bons offices pour appuyer l’octroi de garanties minimales au camp Liberty, en conformité avec les normes humanitaires et des droits de l’homme, afin de faciliter le succès du déplacement pacifique des autres résidents d’Achraf.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1 mars 2012