L’Iran a connu une augmentation dévastatrice des accidents de la route au cours de la semaine dernière, avec 314 morts et des milliers de blessés, selon Teymour Hosseini, chef de la police de la circulation du régime. Le bilan alarmant des morts provient de 264 accidents mortels enregistrés entre le 31 et le 7 août, coïncidant avec une augmentation nationale des déplacements en raison des jours fériés.
Hosseini a souligné les principales causes de ces accidents, citant « l’excès de vitesse, l’inattention du conducteur et la perte de contrôle du véhicule » comme les principales raisons des incidents mortels. En plus des accidents mortels, la semaine a enregistré plus de 8 000 accidents corporels, soulignant encore davantage la gravité de la situation.
Bien que le nombre de morts cette année représente une baisse de 38 % par rapport à la même période l’année dernière, où 511 personnes avaient décédées, les chiffres restent préoccupants. Hosseini a ajouté que le nombre total de morts rappelle toujours le risque persistant sur les routes dangereuses de l’Iran.
Le pays est depuis longtemps aux prises avec une sécurité routière médiocre, les rapports officiels indiquant que plus de 20 000 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route. Les routes dangereuses de l’Iran, les véhicules de qualité inférieure et le manque de contrôle contribuent de manière significative à ces sombres statistiques.
Le député Mohsen Pirhadi a également condamné publiquement la qualité des véhicules sur les routes iraniennes, affirmant que plus de « 90 % des pièces des véhicules ne répondent pas aux normes réglementaires ». Il a souligné que le manque de surveillance de la production des véhicules était un facteur important conduisant à des accidents mortels. « Il n’existe aucune instruction réglementaire pour la production de bon nombre de ces pièces », a noté Pirhadi dans une récente déclaration, ajoutant que le manque d’inspection a conduit à l’utilisation généralisée de matériaux de mauvaise qualité dans l’industrie automobile iranienne.