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La non-conformité nucléaire continue de l’Iran d’après un rapport de l’AIEA

Une nouvelle analyse de l’Institut pour la science et la sécurité internationale, publiée le 5 septembre 2024, met en évidence les violations continues par le régime iranien de ses garanties nucléaires en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Selon le rapport, des « questions critiques en suspens en matière de garanties » restent non résolues après 21 mois d’enquête sur le développement potentiel d’armes nucléaires par le régime. Malgré les appels à la transparence, Téhéran n’a pas répondu aux exigences d’une résolution du Conseil des gouverneurs de juin 2024 appelant à la coopération avec l’AIEA.

L’une des principales préoccupations mises en évidence par le rapport de l’AIEA est le refus persistant du régime en Iran de fournir des éclaircissements sur la présence de matières nucléaires non déclarées sur des sites tels que Lavisan-Shian, Varamin, Marivan et Turquz-Abad. Ce manque de coopération a soulevé de sérieux doutes quant à la nature pacifique du programme nucléaire iranien. En outre, le régime a admis des erreurs dans ses déclarations d’uranium, ce qui a entraîné de nouvelles divergences dans la comptabilisation des matières nucléaires dans des installations telles que le laboratoire polyvalent Jaber Ibn Hayan (JHL) et l’usine de conversion d’uranium d’Ispahan (UCF). L’AIEA a également découvert que la quantité d’uranium manquante était supérieure à ce qui avait été estimé, ce qui a suscité de nouvelles inquiétudes quant à la transparence de Téhéran.

Malgré les violations en cours, le régime a démis de leurs fonctions des inspecteurs clés de l’AIEA et a refusé de les réintégrer, entravant la capacité de l’agence à vérifier le respect par l’Iran des garanties internationales. Le rapport de l’AIEA relève également le non-respect par Téhéran du Code 3.1 modifié, qui exige la transparence dans la construction des installations nucléaires et le partage d’informations.

L’analyse souligne l’importance de soumettre le cas du régime iranien au Conseil de sécurité de l’ONU et de réimposer des sanctions par le biais du mécanisme de retour à la normale du Plan d’action global commun (JCPOA). L’inaction, affirment-ils, pourrait permettre à Téhéran de continuer à faire progresser son programme d’armes nucléaires, ce qui pourrait conduire à la production rapide d’uranium de qualité militaire, à une augmentation des risques de prolifération régionale et à un affaiblissement du cadre du TNP.

La Résistance iranienne a souligné à plusieurs reprises que le régime clérical n’a jamais abandonné sa quête d’une bombe atomique comme moyen d’assurer sa survie. Elle souligne également que, pour gagner du temps, le régime a maintenu une politique de secret pour tromper la communauté internationale. Dans le même temps, le régime recourt au chantage des négociateurs étrangers, les poussant à lever les sanctions et à fermer les yeux sur ses programmes de missiles, son exportation du terrorisme et son ingérence criminelle dans la région.

L’analyse complète est disponible sur ISIS Online.