samedi, décembre 7, 2024
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Iran – 272 cybercafés fermés et mis sous scellés à Téhéran

Iran – 272 cybercafés fermés et mis sous scellés à Téhéran

Le chef de la police de Téhéran a annoncé la fermeture et la mise sous scellés de 272 cybercafés dans la capitale iranienne.

Hossein Sadjedinia, le chef de la police de Téhéran, a déclaré : « Durant les six dernier mois, les agents de police ont contrôlé 5280 cybercafés à Téhéran. A la suite de ces contrôles, 272 cybercafés qui n’avaient pas respecté la réglementation en vigueur ont été fermés et 847 autres cybercafés ont reçus des avertissements. »

Les déclarations d’Hossein Sadjedinia ont été publiées sur le site Internet de la police de Téhéran où La répression des cafés s’est intensifiée récemment

 et la « police des mœurs » a signalé une augmentation de 20 à 50 % des opérations policières contre les vendeurs d’antennes paraboliques et de récepteurs de satellites.

Les propriétaires de Café soulignent que la nouvelle vague de répression qui les vise est sans précédent et a touché plusieurs cafés célèbres et très fréquentés dans la capitale iranienne.

Le 6 septembre, Mahmoud Vaézi, le ministre des communications du régime iranien, a annoncé la dissolution du « Conseil supérieur des technologies de l’information » et son remplacement par une nouvelle entité intitulée « Conseil supérieur du cyberespace ». Ce « conseil » centralise la censure sur Internet en Iran et reçoit ses ordres directement du bureau d’Ali Khamenei, le guide suprême du régime des mollahs.

Dans un décret rendu public le samedi 5 septembre, Khamenei a désigné les membres du « Conseil supérieur du cyberespace ». Le régime iranien a créé cette nouvelle entité dans le but de renforcer le filtrage des sites l’Internet et le contrôle des échanges par e-mails.

Khamenei a dit que ce conseil doit « assainir » le cyberespace et « empêcher les tentatives d’ingérences des pays étrangers ».

Dans le passé, le régime des mollahs avait déjà créé une multitude d’organes chargés de contrôle de l’Internet, notamment : Comité de lutte contre les délits sur Internet / Comité pour la détection des sites web non autorisés / Conseil supérieur de la sécurité des échanges d’information / Tribunal spécial chargé de juger les délits sur Internet / Comité judiciaire de filtrage de l’Internet / Administration des technologies de l’information / Conseil de cyberespace de Bassidj / Commandement des gardiens de la Révolution chargé de la surveillance d’Internet / Armée de cyberespace / Armée Aftab / Centre de lutte contre le crime organisé dépendant des gardiens de la Révolution / Sous-direction des technologies d’information du ministère des renseignements.