L’agence de presse Forat a rapporté dans une dépêche datée du 9 septembre 2015 : « Selon une source à l’intérieur de la prison de Tabriz (nord-ouest de l’Iran), dans la matinée du mardi 8 septembre, les détenus dans les sections 2 et 7 sont entrés en grève pour protester contre la mauvaise qualité de la nourriture dans la cantine de la prison.
Ensuite, un certain nombre de détenus ont déclenché un incendie qui a détruit toute la section 7 de la prison. Les agents anti-émeute sont entrés en action et pour disperser les prisonniers grévistes ont tiré des coups de feu. Selon des nouvelles qui n’ont pas encore été confirmées, au moins 11 prisonniers ont été tués par des agents antiémeutes. »
Le directeur général des prisons du régime iranien a déclaré récemment que « plus de 220.000 personnes sont emprisonnés en Iran. Or, les prisons du pays ne peuvent contenir qu’entre 80 000 et 180 000 détenus. A cause de ce problème de surpopulation carcérale, dans certaines prisons, les détenus n’ont même pas assez de place pour s’allonger. »
Selon l’agence de presse officielle Modj, lors d’un séminaire qui a eu lieu à Chiraz (chef-lieu de la province de Fars, au sud de l’Iran), le directeur général des prisons a déclaré : « Actuellement, il y a de nombreux problèmes tant dans les textes de lois que dans l’application des lois. Cela a conduit à une situation où chaque année 600.000 personnes sont emprisonnées en Iran.»