jeudi, mars 28, 2024
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Sanctions contre l’Iran : un projet de résolution élaboré (Paris)

ImageAgence France Presse – Un projet de résolution portant sur des sanctions contre l’Iran dans l’affaire du nucléaire a été transmis par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni à la Russie, la Chine et les Etats-Unis, a annoncé mardi le ministère français des affaires étrangères.

"Le projet des trois Européens a été transmis aux Russes, aux Chinois et aux Américains avec le souci de prendre en compte les préoccupations des uns et des autres", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère, Jean-Baptiste Mattéi.

"La philosophie générale du texte reste la même, c’est-à-dire cibler les programmes nucléaires et balistiques iraniens ainsi que les entités qui les conduisent et les individus qui les animent", a-t-il souligné.
"On va voir quel accueil sera réservé à ce projet européen", a poursuivi M. Mattéi ajoutant que "dans cette affaire il faut être prudent".

Washington a accueilli cette annonce avec précaution, le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack, assurant n’avoir pas connaissance du projet de résolution européen.

"Nous examinerons bien sûr tout ce qui circulera sur les révisions du projet qui existe déjà", a déclaré M. McCormack. "Cela fait partie du processus".

"Nous espérons que toutes les parties (…) se regrouperont autour d’une approche commune, et trouveront une formulation et des sanctions, afin que l’Iran reçoive le message qu’il y a des conséquences à ne pas respecter les exigences de la communauté internationale", a-t-il ajouté.

Le porte-parole américain a refusé de préciser le ou les points de désaccord ayant provoqué l’échec des discussions sur le projet de résolution négocié pendant plus d’un mois au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il a cependant reconnu que les récentes rencontres à Moscou et Hanoi des présidents George W. Bush et Vladimir Poutine et de leurs chefs de diplomatie Condoleezza Rice et Sergueï Lavrov n’avaient pas permis de combler les divergences avec Moscou, qui refuse d’imposer des sanctions à Téhéran.

"Nous n’avons pas encore de résolution. Donc vous savez…", a-t-il répondu, alors qu’il était interrogé sur les résultats de ces rencontres.