mercredi, mars 19, 2025
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Un député précise la capacité du régime iranien à développer l’arme nucléaire

Un député précise la capacité du régime iranien à développer l’arme nucléaire

Alors que l’Iran fait l’objet d’une attention croissante de la part du monde entier pour ses ambitions nucléaires, un membre du parlement des mollahs a fait une déclaration surprenante sur la capacité du pays à développer des armes nucléaires « aussi facilement que boire de l’eau ». Cette déclaration de Mohammad Motamedizadeh met en évidence la défiance continue de Téhéran face aux sanctions occidentales et aux efforts diplomatiques visant à freiner son programme nucléaire.

Lors d’une récente session parlementaire, Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Parlement des mollahs, a rejeté l’appel du président américain Trump à la reprise des négociations, accusant Washington d’utiliser les pourparlers comme un « stratagème trompeur » pour désarmer l’Iran. « Il est évident qu’aucune négociation sous l’ombre des menaces ne mènera à la levée des sanctions », a déclaré Ghalibaf, soulignant que le régime n’attend aucune ouverture diplomatique de la part des États-Unis.

Pendant ce temps, Mohammad Matamedizadeh a fait une déclaration alarmante concernant les capacités nucléaires du régime. « Si nous décidons d’enrichir l’uranium à 90 % de pureté, ce sera aussi facile que de boire de l’eau. Si nous choisissons de développer des armes nucléaires, nous pouvons le faire facilement », a-t-il déclaré. Cette déclaration audacieuse contredit directement les affirmations de longue date de Téhéran selon lesquelles son programme nucléaire est uniquement à des fins pacifiques.

Entre-temps, dans un effort apparent de maintenir une façade diplomatique, la délégation du régime aux Nations Unies a déclaré que Téhéran restait ouvert aux négociations concernant son programme nucléaire, à condition que les pourparlers ne visent pas à démanteler ce qu’il appelle son « infrastructure nucléaire pacifique ». La déclaration, publiée sur les réseaux sociaux, avertit que toute tentative de forcer l’Iran à abandonner ses activités nucléaires serait vouée à l’échec.

Cette position fait écho aux propos tenus par le guide suprême du régime, Ali Khamenei, qui a une fois de plus exclu toute négociation avec les États-Unis, affirmant que les pays occidentaux utilisent les engagements diplomatiques pour imposer leurs exigences à Téhéran. Khamenei a souligné que son régime ne céderait pas à la pression internationale concernant ses programmes nucléaire et de missiles.

Les dernières menaces nucléaires de l’Iran surviennent alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les puissances occidentales accentuent la pression sur Téhéran pour qu’il clarifie ses activités nucléaires. Les inquiétudes se sont accrues concernant l’enrichissement de l’uranium par le régime à des niveaux juste en dessous de la qualité militaire, ainsi que ses restrictions continues sur les inspections de l’AIEA sur les sites nucléaires.

La position hostile de Téhéran a suscité de nouveaux avertissements de la part de la communauté internationale. L’Union européenne préparerait de nouvelles sanctions visant l’industrie maritime iranienne, l’accusant de faciliter les transferts d’armes illicites. Dans le même temps, l’administration américaine a laissé entendre qu’elle prendrait d’autres mesures si Téhéran refusait de se conformer aux accords nucléaires.

Depuis des années, Téhéran utilise son programme nucléaire comme un levier pour obtenir des concessions de la part de l’Occident, menaçant fréquemment d’intensifier ses activités d’enrichissement dès que les pressions diplomatiques ou économiques s’intensifient. La dernière salve de menaces nucléaires émanant de responsables iraniens renforce la stratégie du régime, qui consiste à faire fi de la situation, ce qui accroît les enjeux dans un climat géopolitique déjà instable.

Alors que la communauté internationale se demande comment réagir, les menaces de Téhéran soulignent l’urgence d’une action décisive. Le régime clérical continue de tester les limites de la patience mondiale, mais ses ambitions nucléaires ne peuvent être ignorées. Le monde doit prendre au sérieux la rhétorique nucléaire de Téhéran et demander des comptes au régime pour ses violations des traités internationaux.