jeudi, mars 28, 2024
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Plusieurs entités accusés par la Justice américaine d’avoir illégalement exporté vers l’Iran du matériel à usage militaire

Plusieurs compagnies et individus accusés par la Justice américaine d’avoir illégalement exporté vers l’Iran du matériel à usage militaire

Quatre compagnies et cinq individus ont été accusés d’avoir violé les sanctions américaines contre l’Iran au moment où le gouvernement américain tente de persuader le régime iranien de restreindre son programme nucléaire, a rapporté la CNN. Selon l’acte d’accusation qui a été rendu public le vendredi 17 avril, les compagnies mises en cause sont les suivantes : « Smart Power Systems Inc. » (basée à Houston), « Hosoda Taiwan Limited Corporation », « Golsad Istanbul Trading Ltd. » et « Faratel Corporation » (basée en Iran).

D’après l’acte d’accusation, les compagnies et les individus mis en cause ont violé les lois américaines et ont facilité l’exportation illégale vers l’Iran de technologies utilisées dans les systèmes militaires.

L’acte d’accusation a mentionné les noms de trois des cinq individus mis en cause : Bahram Mechanic et Tooraj Faridi (les deux résidant à Houston), ainsi que Khosrow Afghahi (résidant à Los Angeles).

Selon le FBI Bahram Mechanic et Khosrow Afghahi possèdent la compagnie « Faratel Corporation » (basée en Iran) et possèdent également la compagnie « Smart Power Systems Inc. » (basée à Houston au Texas).

Le FBI précise que des systèmes d’alimentation électrique conçus et produits par ces deux entreprises sœurs ont été vendus à divers organismes en Iran, notamment au ministère iranien de la Défense, à l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran et à « Iranian Centrifuge Technology Company ».

Les cinq hommes mis en cause par la Justice américaine risquent d’être condamnés à 20 ans de réclusion pour exportation illégale de marchandises. Ils pourraient également être condamnés à des peines de prison supplémentaires pour blanchiment d’argent.

Les compagnies mises en cause pourraient être condamnées à payer des amendes allant jusqu’à 1 million de dollars pour chaque cas de violation de la loi intitulée « International Emergency Powers Act ».