jeudi, mars 28, 2024
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L’Iran a obtenu du métal de la Chine pouvant servir dans une bombe atomique

BérylliumReuters, Vienne, 1 septembre – l’Iran a obtenu de la Chine une quantité d’un métal à multiples usages civils mais qui peut aussi servir dans une bombe atomique, a dit un groupe d’Iraniens en exil jeudi.

Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui figure sur la liste des organisations terroristes du Département d’Etat américain mais a fourni des informations précises sur les activités nucléaires secrètes iraniennes, a dit que l’Iran a obtenu du béryllium de la Chine en 2004.

« Le ministère (iranien) de la Défense cherche résolument à obtenir du béryllium. Cela signifie faire passer en contrebande 20 kg de béryllium de Chine en 2004 pour le projet d’armes nucléaires », a dit le CNRI dans un communiqué.

L’Iran a démenti les accusations américaines comme quoi il développe des armes nucléaires sous couvert de programme nucléaire civil. Il a dit que ses ambitions atomiques étaient limitées à la production pacifique d’électricité.

Le béryllium a de multiples usages innocents mais peut être aussi combiné avec du polonium-210, une substance sur laquelle on sait que l’Iran a travaillé, pour initier la réaction en chaîne dans une bombe atomique. Les exportations sont sous contrôle international.

Le CNRI a fait de nombreuses accusations ces derniers mois sur ce qu’il appelle le programme d’armement atomique secret de Téhéran.

Le CNRI avait dit en février que l’Iran avait testé un détonateur utilisant du béryllium et du polonium-210, et qu’il était près de produire des « initiateurs à neutrons » sur une échelle industrielle.

Les diplomates ont dit qu’il y avait des preuves suggérant que l’Iran a essayé d’acheter des quantités insignifiantes de béryllium et que l’AIEA était au courant de certaines de ces tentatives.

Les enquêtes de l’AIEA ont commencé après que le CNRI ait révélé l’existence d’un site souterrain d’enrichissement massif d’uranium à Natanz et d’un site de production d’eau lourde à Arak.