samedi, décembre 7, 2024
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Le monde doit refuser l’extorsion nucléaire du régime iranien

Le régime en Iran a annoncé mardi qu’il commencerait l’enrichissement d’uranium à 20% de pureté. Cela fait partie de la campagne d’extorsion nucléaire du régime intégriste.

Heiko Maas, ministre allemande des Affaires étrangères, a exhorté le régime iranien à se conformer pleinement aux termes de l’accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales. Mais faire des demandes au régime n’arrêtera pas la campagne d’extorsion nucléaire des mollahs et leur quête d’une bombe nucléaire; L’Europe doit prendre des mesures fermes et décisives.

Maas a appelé au «plein respect, à la transparence totale et à la pleine coopération» du régime, aux termes de l’accord nucléaire connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), suite à la décision du régime de ne plus honorer le Traité de non-prolifération nucléaire. Protocole additionnel, qui accorde aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) l’accès aux informations et aux emplacements des sites nucléaires du régime.

Pendant ce temps, selon les révélations de la Résistance iranienne en 2017, les mollahs n’ont jamais respecté leurs engagements aux termes du JCPOA. Téhéran a lancé une campagne d’extorsion nucléaire en 2018 en violant publiquement ses engagements du JCPOA après le retrait des États-Unis de l’accord.

Malheureusement, depuis que le régime a lancé sa campagne d’extorsion nucléaire, les signataires européens du JCPOA ont en partie cédé à sa campagne de chantage et ont refusé de prendre des mesures décisives.

Les Européens doivent savoir que la campagne d’extorsion nucléaire du régime ne vient pas d’une position de force. Le parlement du régime avait adopté une loi permettant au régime de se retirer du Protocole additionnel, et cette loi devait être mise en œuvre le 23 février.

Dimanche, à l’issue de son voyage en Iran, le chef de l’AIEA Rafael Grossi a annoncé un accord bilatéral avec le régime. «L’AIEA poursuivra ses activités de vérification jusqu’à trois mois. Cet accord temporaire mènera à un endroit où les négociations politiques pourront avoir lieu », a déclaré M. Grossi le 24 février à la télévision nationale iranienne.

Cet accord a intensifié les luttes intestines du régime. Les députés du régime des factions rivales ont qualifié le président du régime Hassan Rohani de «traître». Enfin, le parlement a adopté une déclaration avec 221 voix et a renvoyé le gouvernement devant la justice pour violation de la loi.

Alors que le chef de l’AIEA a approuvé la suspension de l’application du Protocole additionnel dans le cadre de l’accord, pourquoi les luttes intestines du régime ont-elles augmenté? Le Parlement n’a-t-il pas demandé le reste du Protocole additionnel dans sa résolution ?

« Nous sommes convenus que compte tenu de la loi, et en particulier de la disposition qui établit des limitations, nous sommes parvenus à un accord technique bilatéral temporaire en vertu duquel l’agence va poursuivre ses activités de vérification et de contrôle nécessaires pendant une période pouvant aller jusqu’à trois mois », M. Grossi a déclaré dimanche.

Ainsi, en vertu de l’accord, le régime suspend formellement le protocole additionnel mais ne se rapproche pas de sa substance, les inspections intrusives. Selon Grossi, ils sont tous en place.

Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, était derrière ce nouvel accord. Khamenei a demandé à sa faction au parlement d’adopter la soi-disant «loi stratégique pour lever les sanctions» pour faire pression sur la nouvelle administration américaine et faire chanter la communauté internationale.

À la suite du voyage de Grossi en Iran, Khamenei et son régime avaient deux options:

Mettre en œuvre leurs menaces, conformément à leur soi-disant loi stratégique, suspendre toutes les inspections et licencier les inspecteurs de l’AIEA. Dans ce cas, le régime devait s’attendre à de graves conséquences internationales.

S’éloigner de leur menace, montrer que la campagne d’extorsion nucléaire du régime est un signe de leur faiblesse.

Khamenei a choisi la deuxième voie mais en utilisant la première option comme façade. Mais les luttes intestines sans précédent dans le régime ont montré la profondeur de la crise du régime et que la campagne d’extorsion nucléaire de Téhéran ne vient pas d’une position de force.

Les dirigeants mondiaux doivent comprendre ce message. Une pression croissante sur le régime forcera sans aucun doute les mollahs à mettre fin à leurs activités néfastes. Fournir au régime des concessions les encouragera. Les dirigeants mondiaux devraient punir le régime pour son extorsion nucléaire et autres activités malveillantes. Ils devraient réimposer les six résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies limitant les activités nucléaires du régime.