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Le CNRI révèle des renseignements cruciaux sur le développement d’ogives nucléaires en Iran

Le CNRI révèle des renseignements cruciaux sur le développement d’ogives nucléaires en Iran
Le directeur adjoint du CNRI au Etats Unis, Alireza Jafarzadeh, partage de nouvelles informations sur le programme d’ogives nucléaires du régime iranien le 31 janvier 2025

Aujourd’hui, 31 janvier, le Bureau de représentation du Conseil national de la résistance iranienne aux Etats-Unis a publié de nouveaux renseignements révélant les efforts de Téhéran pour développer des ogives nucléaires. Les informations, provenant du Comité de défense et de recherche stratégique du CNRI, basées sur des rapports du réseau de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) en Iran, mettent en évidence le programme secret d’armes nucléaires du régime.

Développement d’ogives nucléaires iraniennes sur le site de Shahrud
Les renseignements détaillent l’accent mis par le régime iranien sur le développement d’ogives nucléaires pour missiles à propergol solide d’une portée supérieure à 3 000 kilomètres sur le site de missiles de Shahrud. Cet effort est dirigé par l’Organisation pour la recherche avancée en matière de défense (SPND), l’entité créée pour consolider les activités d’armement nucléaire du régime en Iran.

Le site de Shahrud est une zone fortement militarisée gérée par des experts de la force aérospatiale du CGRI, avec un accès restrictif pour les citoyens locaux. L’entrée non autorisée dans la zone interdite entraîne une arrestation immédiate. Les véhicules du personnel sont interdits à l’intérieur du site, le transport étant assuré exclusivement par des véhicules de la force aérospatiale du CGRI.

Activités du site de Shahrud
Abrite un site d’essais de missiles et une rampe de lancement
Il est Camouflé en programme satellite
Il utilise le missile Ghaem-100 comme principal porteur d’ogives nucléaires, remplaçant le missile Shahab-3
Il développe une communication par satellite indépendante pour le suivi des ogives nucléaires
Ghaem-100 est un missile mobile à combustible solide conçu d’après un modèle nord-coréen

Personnages clés impliqués
Hassan Tehrani Moghaddam : général de brigade du CGRI qui a approuvé le missile Ghaem et supervisé le développement de Shahrud avant sa mort lors d’un lancement d’essai en 2011.
Général de brigade Ali Jafarabadi : successeur de Moghaddam, dirige le projet Ghaem-100 et travaille avec deux experts de l’université Imam Hossein.
Le commandement spatial Salman Farsi, lancé par IRGC Aerospace en 2011, supervise les activités nucléaires de Shahrud.

Installation du SPND à Semnan
Les renseignements révèlent également l’expansion des activités d’armes nucléaires à l’installation de Semnan, un autre site clé sous le contrôle du SPND :

Tests du missile Simorgh, apparemment pour des lancements de satellites
Installation en grande partie souterraine, agrandie sous couvert d’opérations spatiales
Terminal de lancement spatial de Khomeini établi comme couverture
Agrandissement de deux installations en 2005 à huit
Installations reliées par des tunnels souterrains
Missile Simorgh conçu d’après un modèle nord-coréen

Expansion des capacités nucléaires de Semnan
Le groupe de géophysique du SPND se concentre sur les tests de détonation hautement explosive, essentiels pour les armes nucléaires
Effectue des tests souterrains dans les zones désertiques de Semnan
Spécialistes clés : Mohammad Javad Zaker, Hamed Aber, Farhad Moradiani Khosrowabad
Couvre les activités grâce à des liens avec l’Institut international iranien de génie sismique et de sismologie et les départements de géophysique des universités

Le site de Sorkhe Hesar près de Téhéran
Les opérations du SPND se sont étendues à Sorkhe Hesar
D’abord révélées en 2020, les activités ont considérablement augmenté depuis

Les efforts du SPND pour dissimuler les travaux nucléaires
La Direction des traités nucléaires a été créée au sein du SPND pour tromper la surveillance internationale
Opère sous l’égide du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran
Fait semblant de se conformer au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) tout en développant des ogives nucléaires
Le groupe de géophysique du SPND travaille en étroite collaboration avec cette direction

La stratégie de Téhéran pour gagner du temps pour le développement nucléaire
Selon une note interne confidentielle obtenue par le NCRI-US, Téhéran retarde délibérément les négociations avec les pays européens et s’engage dans des pourparlers indirects avec les États-Unis pour maintenir le statu quo actuel. Le régime vise à prolonger les négociations de six mois pour contourner la clause de caducité de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui rendrait obsolètes les principales restrictions.

La représentante du NCRI-US Soona Samsami a souligné que l’Iran a systématiquement utilisé les négociations comme un outil pour gagner du temps et achever son programme d’armes nucléaires. Elle a cité l’aveu d’Hassan Rouhani en 2006 selon lequel l’Iran avait trompé les négociateurs européens tout en faisant avancer secrètement ses travaux nucléaires. Ali Akbar Salehi, ancien chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a également admis en 2019 que l’Iran avait délibérément trompé l’AIEA au sujet de son infrastructure nucléaire.

Mesures recommandées pour la communauté internationale
Activer le mécanisme de retour à la normale pour rétablir les six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran.
Fermer tous les sites liés au nucléaire, y compris les installations d’enrichissement d’uranium, et accorder à l’AIEA un accès sans restriction.
Imposer de graves conséquences pour de nouvelles violations ; l’engagement diplomatique sans responsabilité n’a fait qu’enhardir la tromperie de l’Iran.

À la fin de la séance d’information, le directeur adjoint du CNRI-États-Unis, Alireza Jafarzadeh, a répondu aux questions des journalistes et a insisté sur la nécessité urgente d’une action internationale pour empêcher le régime clérical iranien d’acquérir la capacité d’armement nucléaire.

NCRI-US exposes Tehran’s covert nuclear warhead program.