vendredi, mars 29, 2024
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Nucléaire iranien : Berlin dément se tenir à l’écart sur les sanctions

Agence France Presse – L’Allemagne a démenti vendredi se tenir à l’écart dans le dossier nucléaire iranien, affirmant travailler "en étroite concertation avec les partenaires européens" pour parvenir à l’objectif visé de renforcer les sanctions contre l’Iran.

"Conformément à la dernière décision du Conseil de sécurité qui a été prise en commun, nous travaillons à l’objectif visé de parvenir à des sanctions renforcées", a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Ulrich Wilhelm.

"Le gouvernement travaille en étroite concertation avec les partenaires européens et aussi avec la France", a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse.

Berlin a ainsi formellement démenti des informations de la chaîne de télévision américaine conservatrice Fox, selon lesquelles l’Allemagne se serait désolidarisée des cinq autres grandes puissances impliquées dans les discussions sur le dossier nucléaire vendredi dernier à Berlin, au cours d’une réunion au niveau des experts.

"C’est du n’importe quoi, de la bêtise", a renchéri le porte-parole au ministère des Affaires étrangères, Martin Jager.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) et l’Allemagne mènent les négociations avec l’Iran sur son programme nucléaire. Leur prochaine réunion sur un projet de résolution de l’ONU prévoyant de nouvelles sanctions contre l’Iran se tiendra le 21 septembre à Washington.

La France demande de façon pressante de nouvelles sanctions contre l’Iran pour l’amener à se conformer aux demandes sur son programme nucléaire, des sanctions qui pourraient être décidées, selon des informations de presse française, en dehors du Conseil de sécurité du fait des réticences de la Russie.

"Je ne connais jusqu’à maintenant officiellement aucune initiative dans ce sens", a indiqué M. Jager. Selon lui, cette information "se réfère à une situation qui part de l’hypothèse qu’il n’y aurait pas de 3e résolution du Conseil de sécurité et qui pose la question de savoir si l’Europe ne devrait pas alors prendre une initiative dans ce cas là".

Berlin ne fait pas de commentaire sur des questions hypothétiques, a-t-il souligné.