De Sarah Larkins
CNSNews.com Critiqué par les démocrates au Congrès pour son refus de condamner le Hezbollah, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki fait face à de nouvelles épreuves internationales, en particulier à la « pression croissante venant de lIran voisin », ont déclaré cette semaine des experts du Moyen-Orient.
« Nous savons très bien que cest [lIran qui] finance linsurrection en Irak. Ils attisent la flamme dune éventuelle guerre civile en Irak, et maintenant bien sûr, et de manière inquiétante, ils propagent aussi leur influence via leur branche armée du Hezbollah et leur branche armée du Hamas au Liban et en Palestine », a déclaré Struan Stevenson, membre du Parlement européen pour lEcosse lors dun meeting mardi de lIran Policy Committee. Le groupe se consacre à amener un changement de régime en Iran.
Stevenson copréside également lintergroupe Amis dun Iran libre au Parlement européen.
« Maliki ne doit pas courber léchine devant la pression de Téhéran », a affirmé Stevenson. « Il doit résister au nom du gouvernement démocratiquement élu quil représente. »
Stevenson a blâmé le département dEtat américain pour sa décision de placer lorganisation Moudjahidine-e Khalq (MEK) et ses groupes affiliés sur sa liste des organisations terroristes internationales. Cette décision est « folle », a-t-il dit.
« Nous avons décidé de les paralyser. Nous avons décidé de les enchaîner. Nous avons placé le MEK et aussi, ici aux Etats-Unis, le Conseil national de la Résistance, sur la liste de la terreur sans aucune justification », a déclaré Stevenson. « Ils figurent sur la liste du terrorisme sans navoir jamais commis aucun acte terroriste. »
Comme la rapporté précédemment Cybercast News Service, le MEK a été expulsé dIran après la Révolution islamique de 1979. Le groupe a été placé sur la liste des groupes terroristes étrangers du département dEtat en 1997 pour avoir plaidé en faveur de la chute du régime iranien.
A ce point de lhistoire, ladministration Bush doit sassurer que Maliki comprenne qui sont ses vrais alliés et qui sont ses vrais ennemis, a affirmé Stevenson.