CNRI "Je voudrais ajouter mon soutien à votre combat pour la justice. Je sais que vous protestez ici depuis quelques temps », a dit Lord King aux manifestants Iraniens rassemblés devant le Foreign Office à Londres jeudi pour protester contre le refus du gouvernement britannique de retirer le nom des Moudjahidine du peuple dIran (OMPI) de la liste du terrorisme.
"La Grande-Bretagne est la plus vieille démocratie du monde. Elle va pourtant à lencontre de la démocratie quand elle viole la loi en refusant de retirer lOMPI de la liste », a ajouté ce pair travailliste. "Au parlement, nous oeuvrons pour que les droits de la résistance iranienne soient respectés."
Les manifestants qui portaient des pancartes colorées et des drapeaux tricolores frappés du Lion et du Soleil, étaient des sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
Malcolm Fowler, de la commission des droits de lhomme de la British Law Society, a lui aussi voulu apporter son témoignage. « Ce que fait le gouvernement britannique en maintenant lOMPI dans la liste est absolument illégal. Il y a un arrêt de la cour européenne de justice, ils ne peuvent pas maintenir lOMPI sur la liste. »
La lecture dun message de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance, sur les manifestations en Iran a été chaleureusement ponctuée de « Iran Radjavi – Radjavi Iran » scandés par les manifestants. Tous comme un seul homme, ils ont affirmé vouloir poursuivre le mouvement jusquà ce que lUE applique le verdict de la cour européenne.
Le 12 décembre 2006, le Tribunal de Première Instance des Communautés européennes, annulait la décision de lUE de mettre lOMPI sur la liste noire. La majorité des parlementaires britanniques ont appelé lUE à respecter la loi.
Lors dun débat au parlement mercredi 25 avril, plusieurs députés dont le travailliste Andrew Mackinlay a appelé le gouvernement britannique à se conformer à ce jugement européen et à retirer lOMPI de la liste noire.