jeudi, mars 28, 2024
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L’Histoire n’est pas du côté des mollahs mais de l’aspiration des Iraniens à la liberté – Patrick Kennedy

CNRI – « Je suis ici pour dire que le régime à Téhéran ne va durer longtemps. L’Histoire n’est pas du côté des mollahs. L’Histoire est du côté de l’aspiration du peuple iranien à la liberté, la démocratie et l’égalité. C’est pourquoi nous devons être du côté de tout cela », a déclaré Patrick Kennedy à Madrid le 18 décembre.

 

L’ancien Congressman américain s’exprimait dans une conférence internationale à la Casa de America sur la crise iranienne et ses solutions. Il était entourée de parlementaires et personnalités espagnoles et internationales, aux côtés de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne.

Voici les points forts de son intervention :

Nous sommes ici car nous pensons que la lutte pour la liberté est une lutte universelle. Mon oncle le Président Kennedy avait déclaré dans les années 1960 qu’il était Berlinois parce que la cause de la population de Berlin était une cause universelle. Par conséquent, aujourd’hui où la liberté est-elle le plus menacée ? Elle est le plus menacée au Moyen-Orient et la menace contre la liberté est soutenue par le plus grand État sponsor du terrorisme, c’est-à-dire les mollahs au pouvoir en Iran qui menacent la liberté non seulement pour leur propre peuple via la torture, l’emprisonnement et les exécutions systématiques mais en menaçant également le peuple de Syrie via leur soutien à Assad. Ils menacent la stabilité non seulement du Moyen Orient via leur soutien aux groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah mais ils menacent aussi la paix et la sécurité du monde en tentant de fabriquer une arme nucléaire dans la région du Moyen-Orient avec toute son instabilité.

Imaginez juste ce dont nous sommes en train de parler aujourd’hui, c’est-à-dire changer le système politique en Iran pour que la violence qui s’est produite dans mon pays et qui se produit chaque jour en Iran puisse être stoppée, parce que le système qui autorise cette violence, le système du totalitarisme, le système de la théocratie soutenu par la répression brutale, la torture, l’emprisonnement et le meurtre par le régime iranien doit être stoppé. Nous sommes ici pour nous engager dans ce processus.

Je salue Madame Radjavi, je salue son courage et votre leadership à tous parce que votre combat est notre combat. Tout comme mon oncle a déclaré « Je suis Berlinois », je déclare « je suis Iranien ». Je déclare cela en tant qu’être humain, en cela que ça signifie soutenir les droits de l’homme. Mais cela signifie de traiter les autres comme voulez être vous-mêmes traités.

Nous vivons dans un petit monde qui devient de plus en plus petit chaque jour. Par conséquent, nous ne pouvons pas voir la menace de l’Iran comme une menace qui existe ailleurs. C’est une menace pour nous tous peuple du monde et c’est une menace pour les droits de l’homme.

Je dirais que pour aller de l’avant, comme cela a été dit, nous devons être pour un nouvel Iran et nous devons penser comment y arriver. Il s’agit d’un processus politique. Nous sommes donc ici aujourd’hui pour nous engager dans un processus politique non-violent. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie soutenir les principes de démocratie exposés par Madame Radjavi. Cela signifie soutenir l’OMPI qui est l’organisation la plus organisée, politique et crédible qui nous a permis à tous de nous réunir pour proposer un changement politique en Iran.

Il y a des personnes qui disent que c’est très difficile à imaginer. Je suis ici pour dire que le régime à Téhéran ne va durer longtemps. L’Histoire n’est pas du côté des mollahs. L’Histoire est du côté de l’aspiration du peuple iranien à la liberté, la démocratie et l’égalité. C’est pourquoi nous devons être du côté de tout cela. 

Le président Obama ainsi que les dirigeants mondiaux ont économiquement isolé l’Iran. L’économie de l’Iran est en chute libre. La stabilité politique des mollahs et de leur théocratie ainsi que d’Ahmadinejad est intenable. La communauté mondiale est concentrée sur l’Iran en raison de la menace nucléaire. Nous avons donc une déstabilisation interne qui permet au changement politique d’avoir lieu. Nous portons notre attention sur les ambitions nucléaires du régime actuel et nous avons le plus grand groupe d’opposition politique organisé au monde contre les mollahs en Iran, qui est l’OMPI.

Nous pouvons aujourd’hui nous organiser autour de l’OMPI pour un changement de direction en Iran via un processus politique de soutien au changement démocratique soutenu par la pression internationale et accélérée par la dissolution économique de l’Iran en raison des sanctions.

Permettez-moi de conclure en identifiant certains objectifs.

Le combat des gens au camp d’Achraf et au camp Liberty est devenu un moyen de lutter pour libérer l’Iran. Il y a eu une bataille pour soutenir les réfugiés à Achraf et à Liberty pour que la communauté internationale arrive à comprendre sur quoi repose toute la méthodologie des dirigeants iraniens.

Nous avons vu la tromperie, nous avons vu le meurtre et nous avons vu l’usage de la force par le gouvernement vassal de l’Irak qui est devenu un pion dans les efforts du régime iranien pour combattre contre l’OMPI.

Il y a beaucoup de critiques qui disent que l’OMPI n’a pas de crédibilité et de pouvoir. Si c’était vrai, pourquoi alors dans ce cas les mollahs et Ahmadinejad sont si menacés par l’OMPI ?

Par conséquent, je vois la solution à la crise à Achraf et à Liberty et le soutien de la communauté internationale à ces réfugiés, ces demandeurs d’asile venus d’Iran. Je vois cela comme une lutte qui va avoir lieu exactement au même moment où nous voyons la lutte pour libérer toute la population d’Iran de cette dictature brutale qui a tué tant de ses propres citoyens.

Comprenons donc l’histoire de l’Espagne, l’histoire du monde, l’histoire de ce qui se produit en Iran. Il s’agit d’un combat universel pour voir que nous pouvons tous vivre en paix, en sécurité, dans le respect de la dignité humaine. C’est ce que la démocratie amènera. Mener des négociations sur le futur de l’Iran signifie mener des négociations démocratiques ; cela ne signifie pas de passer un marché avec les mollahs et d’abandonner le peuple d’Iran, parce que le véritable avenir de l’Iran est avec le peuple d’Iran, et non pas en négociant avec ce régime théocratique qui est actuellement au pouvoir en Iran.