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Les droits de l’opposition iranienne à Achraf ne peuvent être violés – eurodéputé néerlandais

Erik Meijers, eurodéputé néerlandaisM. Erik Meijers, eurodéputé des Pays-Bas : « La résolution du Parlement européen envoie un message fort au gouvernement irakien comme quoi les droits de ces 3400 personnes au camp d’Achraf, dont environ 1000 femmes, ne peuvent être violés en raison de la pression des mollahs en Iran. »

« Le gouvernement irakien a également examiné chacune de ces personnes à Achraf en avril. Chacun d’entre eux a été interrogé en dehors du camp d’Achraf. Ils ont été encouragés et poussés à quitter le camp ou à aller en Iran. Seuls six ont accepté de partir, 6 sur 3400. Nous devons donc accepter leur décision. »

Erik Meijers, eurodéputé néerlandaisM. Erik Meijers, eurodéputé des Pays-Bas : « La résolution du Parlement européen envoie un message fort au gouvernement irakien comme quoi les droits de ces 3400 personnes au camp d’Achraf, dont environ 1000 femmes, ne peuvent être violés en raison de la pression des mollahs en Iran. »

« Le gouvernement irakien a également examiné chacune de ces personnes à Achraf en avril. Chacun d’entre eux a été interrogé en dehors du camp d’Achraf. Ils ont été encouragés et poussés à quitter le camp ou à aller en Iran. Seuls six ont accepté de partir, 6 sur 3400. Nous devons donc accepter leur décision. »
 
CNRI – Voici le texte de l’intervention de M. Erik Meijers, eurodéputé des Pays-Bas, à la session plénière du Parlement européen le 24 avril 2009 qui a adopté la résolution «Situation humanitaire des résidents du camp d’Achraf », par 284 voix contre 42 :

« Au cours des 30 dernières années, l'Iran a été gouverné par une dictature théocratique. Cette dictature, non seulement obligent ses habitants à vivre en conformité avec ses normes religieuses, mais tente également de tuer tous ceux qui ne se comportent pas conformément à son système. Les conséquences font que beaucoup d'Iraniens doivent vivre en exil, non seulement en Europe mais aussi dans les pays voisins.

« Après l'invasion militaire anglo-américaine de l'Irak, les Iraniens qui y vivaient en exil, ont obtenu la garantie d'être protégés contre l'Iran. A présent, les troupes étrangères se préparent à partir d’Irak. Je soutiens ce retrait, mais une de ses conséquences pourrait être que le régime théocratique de l'Iran ait l’occasion d'attaquer l'opposition, en dehors de ses frontières, et s'efforce d'expulser ces gens en Iran pour les tuer.

« Il existe en Irak une grande solidarité avec les Iraniens en exil. Cependant, la puissance de l'Iran en Irak a augmenté car la majorité des habitants en Irak sont des musulmans chi’ites.

« Dans une question écrite au conseil, j'ai attiré l'attention sur la situation des 3400 personnes vivant dans le camp d’Achraf. La seule réponse a été que le conseil n'avait pas discuté de cette question.

« Aujourd'hui, nous avons une résolution très importante et urgente à débattre sur le camp d’Achraf. Dans deux résolutions précédentes, en 2007 et 2008, notre Parlement a confirmé le statut juridique des résidents d’Achraf en vertu de la quatrième Convention de Genève. Aujourd'hui, notre Parlement accorde une attention particulière à la situation en cours en adoptant une résolution uniquement sur Achraf.

« Ce texte est un texte commun adopté par la plupart des groupes politiques et il est équilibré. Il veut envoyer un message fort au gouvernement irakien comme quoi les droits de ces 3400 personnes au camp d’Achraf, dont environ 1000 femmes, ne peuvent être violés en raison de la pression des mollahs en Iran.

« Donc, nous devons envoyer un message, sans amendement qui mine et affaiblisse la présente résolution. Cette motion ne porte que sur des questions humanitaires des résidents d'Achraf. Nous devons éviter les modifications du texte final de la résolution qui compliquent la situation et mettent en danger la vie de ces personnes sans défense.

« Les habitants d'Achraf ont été bombardés par les forces américaines au début de l'invasion en 2003. Plus tard ils ont été examinés par les États-Unis. Le gouvernement irakien a également examiné chacune de ces personnes à Achraf en avril. Chacun d’entre eux a été interrogé en dehors du camp d’Achraf. Ils ont été encouragés et poussés à quitter le camp ou à aller en Iran. Seuls six ont accepté de partir, 6 sur 3400. Nous devons donc accepter leur décision.

Note de la rédaction : La Cité d’Achraf (Camp d’Achraf), au nord de Bagdad, en Irak, compte environ 3500 résidents membres de la principale opposition démocratique iranienne, l’organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).