vendredi, mars 29, 2024
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Les députés britanniques préoccupés par la répression du régime iranien sur les enseignants et les militants

Les députés britanniques préoccupés par la répression du régime iranien sur les enseignants et les militants

CNRI – Les membres des deux Chambres du Parlement du Royaume-Uni se sont prononcés contre la répression envers les enseignants et les militants syndicaux du régime des mollahs en Iran.

La commission parlementaire britannique pour la liberté en Iran (BPCIF en anglais), réunissant des représentants de tous les partis, a déclaré dans un communiqué le 26 mai qu’elle est « extrêmement préoccupée » par l’arrestation et la mise en détention récente, sur des accusations frauduleuses de sécurité nationale, de militants des enseignants en Iran pour leur activisme politique pacifique pour l’amélioration de leur qualité de vie.

Les législateurs britanniques ont notamment condamné les peines sévères contre Jafar Azimzadeh, Mahmoud Beheshti Langaroudi et Ismail Abdi qui ont été condamnés à des peines de prison, uniquement pour leurs activités pacifiques visant à obtenir de meilleurs salaires et conditions de vie pour les enseignants et les travailleurs iraniens.

« Nous souhaitons vous prévenir que ces prisonniers d’opinion sont dans un état de santé grave, en raison de leur grève de la faim pour protester contre leurs condamnations injustes, ainsi que les mauvais traitements et le harcèlement de leurs familles, collègues professeurs, des travailleurs et membres du syndicat, par les autorités iraniennes » rapporte la commission parlementaire dans son communiqué.

« L’idée que la mobilisation et les activités pacifiques destinées à améliorer la vie des enseignants et des travailleurs iraniens constituent des actes contre la sécurité nationale est non seulement ridicule, mais aussi épouvantable. Une telle allégation de la part des autorités iraniennes ne peut être interprétée que comme une prohibition des revendications légitimes et des dissidences sociales sous le prétexte de la sécurité nationale ».

Ces mesures répressives coïncident avec une récente mise en garde d’un groupe d’experts des droits de l’Homme des Nations Unies, selon laquelle « plus d’une douzaine de prisonniers politiques en Iran, y compris de certains éminents défenseurs des droits de l’Homme sont en danger de mort en détention, en raison de l’aggravation de leur état de santé et le refus persistant des autorités iraniennes de leur fournir un traitement médical ».

Le raisonnement des autorités iraniennes qui explique leur refus de donner un traitement à ces prisonniers est inacceptable, d’autant plus que ces prisonniers auraient été « prétendument arrêtés, détenus et condamnés, uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs libertés et droits fondamentaux ».

Les parlementaires britanniques ont rejoint les experts de l’ONU en rappelant la situation des prisonniers politiques et des militants.

La commission parlementaire britannique pour la liberté en Iran a appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques en Iran.

Elle a exhorté le gouvernement du Royaume-Uni et les organismes compétents des Nations Unies à condamner l’utilisation extensive des accusations liées à la sécurité nationale par le régime iranien pour faire taire l’opposition légitime et la dissidence populaire. « Cela fera pression sur les autorités iraniennes pour qu’elles libèrent tous les prisonniers politiques et qu’elles respectent le droit du peuple iranien à la liberté d’expression, de réunion et d’organiser des manifestations pacifiques. »