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Les complots du ministère iranien du Renseignement et de l’ambassade des mollahs et de leurs agents en Norvège

Les complots du ministère iranien du Renseignement et de l'ambassade des mollahs et de leurs agents en Norvège

Déclaration de la représentation du Conseil national de la Résistance iranienne en Norvège

La multiplication des complots terroristes du régime théocratique en Europe en 2018, fomentés par les diplomates et les ambassades du régime iranien, rend nécessaire la remise en cause des relations diplomatiques avec ce régime criminel.

En 2018, les complots terroristes du régime se sont étendus à l’Albanie, à la France, à la Belgique, à l’Allemagne, aux Pays-Bas, à la Norvège et au Danemark. Au cours de la même année, un diplomate terroriste du régime a été arrêté en Allemagne et remis à la justice belge ; l’ambassadeur du régime et le chef des Renseignement des mollahs ont été expulsés d’Albanie, et trois autres diplomates terroristes ont été expulsés de France et des Pays-Bas.

L’évolution de la situation en 2018 a montré que le régime des mollahs et ses ambassadeurs et diplomates en Norvège abusent gravement de l’ambassade et de ses installations à des fins de terrorismes et d’espionnage. Ils ont notamment fait passer deux agents, Bahareh Heydari et Mohammad Davoodzadeh, comme réfugiés et ont pu piéger le ministre norvégien de la Pêche par l’intermédiaire de Bahareh Heydari, l’emmenant en Iran pour récupérer les informations de son téléphone portable. La représentation du Conseil national de la Résistance iranienne demande l’ouverture d’une procédure judiciaire en Norvège sur ce dossier.

La représentation du CNRI souligne également la nécessité et l’urgence d’inscrire le ministère du Renseignement des mollahs (VEVAK) sur la liste des entités terroristes, de poursuivre et de condamner les agents et mercenaires de la théocratie iranienne et de les expulser de la Norvège et des autres pays européens, et surtout de leur retirer le statut de réfugié. Les agents et mercenaires du régime en Norvège et ceux qui, sous quelque prétexte que ce soit, directement ou indirectement, collaborent avec le régime des mollahs tout en utilisant le statut de réfugié, n’ont droit à aucun asile. Ce sont des criminels qui portent atteinte à la sécurité des véritables demandeurs d’asile et des dissidents iraniens, à la dignité et au droit à l’asile des Iraniens épris de liberté, et menacent la sécurité du pays hôte. Les faits suivants sont marquants :

1. Bahareh Heydari, envoyée en Norvège en 2006, poursuit une mission spécifique depuis de plusieurs années. Celle qui entretient des liens étroits avec l’ambassadeur et les responsables du régime, après avoir obtenu la citoyenneté norvégienne, a pu piéger le ministre norvégien de la Pêche, Per Sandberg. A cette fin, elle a créé une société commerciale de pêche et une association d’amitié Norvège-Iran. Selon la presse norvégienne, la première réunion de cette association s’est tenue au cabinet du ministre de la Pêche. Bahareh Heydari a accompagné Sandberg à une fête de l’ambassadeur du régime iranien à Oslo pour le Norouz de 1397 (2018) et a ensuite visité l’Iran à plusieurs reprises. Cela a finalement conduit à la démission de Sandberg du gouvernement et à son expulsion de son parti. Le piégeage au moyen des femmes est une méthode bien connue du VEVAK, qui l’a utilisé à maintes reprises.

2. Selon le quotidien norvégien Aftenposten, le 21 décembre, la Commission norvégienne d’enquête sur la mise en quarantaine des autorités gouvernementales, a condamné la réunion du ministre norvégien de la Pêche qui a, en compagnie de Baharegh Heydari, rencontré un conseiller d’Hassan Rohani au palais présidentiel à Téhéran et a estimé que les promesses de coopération donné à Téhéran lors de cette réunion constitue une violation des lois norvégiennes et un abus de pouvoir public.

3- Lors de la célébration du Norouz 1397 à l’ambassade, outre Bahareh Heydari et Per Sandberg, un autre agent iranien du renseignement, Mohammad Davoodzadeh, était également présent, installé au premier rang et près de l’ambassadeur. Davoodzadeh a été arrêté à son retour d’Iran le 21 octobre à l’aéroport de Göteborg en Suède à la demande du gouvernement danois. Il était soupçonné d’être impliqué dans des complots terroristes contre les dissidents iraniens. Il a été missionné en Norvège en 2008 et s’est faire passer pour un réfugié et a obtenu la nationalité norvégienne, ce qui lui a permis d’accéder à de nombreux moyens pour s’acquitter des tâches confiées par le VEVAK. Il voyageait fréquemment en Iran en dépit de son statut de réfugié. Il s’agit d’une trahison à l’encontre de tous les réfugiés et son statut de réfugié, sur la base de la Convention de Genève et des lois de la Norvège, devrait être révoqué.

Davoodzadeh avait été chargé de se rapprocher de l’OMPI et du CNRI en Norvège. Mais les enquêtes du mouvement ont montré qu’il était un agent du régime iranien. Ce cas a été communiqué aux responsables norvégiens pour prévenir d’éventuels complots terroristes.

4. Alors que le scandale des relations avec la théocratie iranienne est manifeste, Bahareh Heydari et Per Sandberg ont désespérément essayé de couvrir ce scandale en attaquant l’OMPI et le CNRI. Dans un livre qu’ils ont publié et qui s’intitule « Les puissances étrangères sont entrées en jeu », ils écrivent sans vergogne : « Bahareh déclare qu’elle n’est pas affiliée au régime des mollahs et que les soupçons à son égard, comme quoi elle serait une espionne ou un agent secret, sont tout simplement ridicules ». A la page 211 du livre, Per Sandberg a prétendu, sans fournir de date ou de preuve, que « le ton du représentant du Conseil national de la Résistance iranienne avec Bahareh était humiliant et hideux ». Comme si le représentant de la Résistance iranienne devait encenser les agents et collaborateurs de la Gestapo iranienne!

5. Pour se donner du crédit auprès des mollahs, Bahareh Heydari, qui prétend n’avoir aucune relation avec le régime des mollahs, déclare dans une interview avec les médias norvégiens : « Nous voulons aller en Iran, mais je crains que l’OMPI ne me cible à l’intérieur du pays. » Elle ajoute honteusement : « J’en ai informé les représentants du gouvernement iranien et ils m’ont assuré que pendant ma visite en Iran, ils me protégeraient !! » (Aftenposten, 27 août, et Adresseavisen, 25 août 2018).

6. Cette agent féminin des mollahs, dans un scénario perfide et mensonger prétend : « Tant sur Facebook que sur Instagram, j’ai été menacée de mort. Mon frère en Allemagne a reçu un appel téléphonique d’un membre actif de l’OMPI en Norvège lui disant que s’il n’étouffe pas sa sœur, elle sera réduite au silence. Il m’a avertie de ne pas sortir. » Cette diffamation criminelle vise à préparer le terrain pour des actes terroristes contre la Résistance iranienne. Ces allégations ont été catégoriquement réfutées par le représentant du CNRI dans le journal Aftenposten le 27 août 2018.

7. Il est significatif de rappeler que l’ambassade du régime a accepté de prendre en charge les frais l’habillement de Bahareh Heydari pour participer au concours « Miss Iran » en Europe ! Alors que l’on sait qu’en Iran, les autorités arrêtent chaque jour des dizaines de femmes pour port incorrect du voile et leur inflige des amendes et des fouets. Un régime qui oblige même des officielles étrangères à porter le hijab en Iran et dont les nervis jette de l’acide au visage des femmes mal voilées, alors qu’aucune d’entre elles n’a « l’indécence vestimentaire » de cette « Miss Norvège » présentée dans le magazine norvégien « Se og Hør » les 7 et 14 août 2018. Selon les confidences de Bahareh Heydari dans le même magazine, l’ambassadeur du régime en Norvège l’a félicitée pour sa victoire au concours « Miss Norvège »!

8. L’indécence atteint son sommet quand Bahareh Heydari et Per Sandberg ont recours à un autre agent, Trond Ali Lynstad, pour propager leur imposture contre l’OMPI. Ce dernier s’est converti au chiisme chez les mollahs en Iran et répète leurs calomnies contre la Résistance iranienne ; des accusations odieuses telles que le mouvement pratique la torture contre ses propres membres, c’est une secte qui pratique le culte de la personnalité, qu’il est honni du peuple iranien pour avoir trahi la patrie et participé à la répression des Kurdes et Chiites irakiens (pages 210 à 214 du même livre).

Rappelons que Lynstad, qui est le seul norvégien à défendre ces individus au service des mollahs, a été membre du parti NKP, une version norvégienne du parti Tudeh et se réclamait comme un « communiste convaincu ». Comme Kianouri et Tabari – les dirigeants du parti Tudeh – il est devenu musulman et chiite du jour au lendemain et a déclaré son allégeance à Khomeiny, changeant son nom pour Tarvand Ali.

9. Les mensonges du régime iranien véhiculées par Bahareh Heydari et Per Sandberg et qui ont été répétés des milliers de fois dans les médias des mollahs en Iran, ont été démentis à de nombreuses reprises par des tribunaux aux États-Unis et en Europe. Les jugements de tribunaux à Washington DC, au Luxembourg et à Londres ont aboli l’inscription de l’OMPI et du Conseil national de la Résistance iranienne sur la liste des entités terroristes. Le gouvernement norvégien a annoncé dès le départ qu’il n’acceptait pas la liste terroriste de l’UE et n’acceptait que la liste onusienne.

10. Lors de son voyage en Norvège en décembre 2009, Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil national de la Résistance pour la période de transition après le renversement de la dictature iranienne, a rencontré Gunnar Sønsteby, héros national de la résistance norvégienne contre le nazisme (Aftenposten, le 6 décembre 2009). Quand le journaliste d’Aftenposten a interrogé le héros national norvégien sur les accusations de terrorisme et les diabolisations contre la Résistance iranienne, le grand Gunnar, montrant du doigt Mme Radjavi, a déclaré : « Toutes les résistances qui luttent contre les dictatures et pour la démocratie sont prêtes à subir ce genre d’accusations. N’écoutez pas ces choses, nous et le mouvement de résistance ainsi que le Milorg norvégien étions aussi des terroristes, des anarchistes, des agresseurs, des tortionnaires et ainsi de suite… ! »

11. En décembre 2018, les médias norvégiens ont écrit que seulement une cinquante d’exemplaires de ce livre ont été vendus. Les auteurs malfamés, irrités par la crédibilité dont jouit la Résistance iranienne en Norvège, ont écrit :

– « Parviz Khazaei (le représentant du CNRI) est connu en Norvège et dans les médias norvégiens comme une source fiable et un expert, et les autorités politiques, le parlement et même le parti progressiste le portent dans leurs cœurs et ont une grande estime pour lui (…) Ni Khazaei, ni les autres membres du Conseil national de la Résistance iranienne ne sont prêts à prendre leurs distances avec les actions passées de ce groupe, que ce soit dans le meurtre des civils ou leur collaboration avec Saddam Hussein dans la répression des Kurdes irakiens et des musulmans chiites. Khazaei déclare : ‘Nous avons mené une guerre légitime.’ » (pages 213 et 214)

12. Le Conseil national de la Résistance iranienne et tous ses membres sont fiers d’avoir une histoire et un bilan empreints de patriotisme et d’attachement à la liberté. Leur combat a non seulement été pour la cause de la démocratie et la souveraineté populaire en Iran, mais aussi pour la paix et la sécurité de tous les peuples de cette région et du monde. Ils ont fait barrage à la propagation du fondamentalisme et du terrorisme par le régime théocratique qui rêvait de créer un « empire islamique » doté d’armes atomiques.

En mai 2011, un juge français (Trévidic) a annoncé dans son jugement qu’en vertu des lois françaises, les actions de l’OMPI en Iran relèvent de résistance face à l’oppression et aucune de ses opérations ne peuvent être considérées comme du terrorisme. Ainsi, le dossier que le gouvernement français avait ouvert contre la résistance à la demande du régime des mollahs en 2001, avec des dizaines de millions d’euros dépensés sous le prétexte de terrorisme, a été classé à jamais.

13. Une autre fierté patriotique de la Résistance iranienne est d’avoir révélé au grand jour les sites et projets nucléaires du régime. Un service inestimable pour la paix mondiale qui a été reconnu par les responsables occidentaux et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Lorsque le CNRI, lors d’une conférence de presse à Washington en 2002, a révélé les sites d’Arak et de Natanz, personne au monde n’était au courant des efforts du régime pour obtenir l’arme nucléaire et c’est grâce à la Résistance iranienne que le projet des mollahs pour obtenir la bombe a été mis à bas. Dans son livre intitulé « La sécurité nationale et la diplomatie nucléaire », Hassan Rohani a écrit que « l’AIEA avait promis qu’en 2003 environ 54.000 centrifugeuses fonctionneraient, mais la conférence de presse de l’OMPI a tout mis à l’eau. »

14 – Les agents et collaborateurs des mollahs en Occident oublient que la thèse de Khomeiny est la version islamique du soi-disant « Mein Kampf » d’Hitler qui appelait explicitement à la création d’un « califat mondial de l’Islam ». Cette notion a été inscrite dans l’introduction de la constitution du régime en tant que « Union des républiques islamiques ». L’Irak, avec ses 1200 km de frontière avec l’Iran et une majorité de chiites, a été la première cible. L’objectif a été ruiné par le plan de paix du CNRI et l’action de l’Armée de libération nationale iranienne (comme Milorg en Norvège) qui a contraint Khomeiny à boire le calice du cessez-le-feu et à mettre fin à la guerre qui a duré plus de huit ans avec le slogan de conquête de Jérusalem via Karbala.

15 – Le plan de paix du CNRI, adopté en mars 1983, a reçu le soutien de 6.000 dirigeants politiques, responsables gouvernementaux et parlementaires, en particulier aux États-Unis et en Europe, publié sous forme d’un document. Le plan de paix du CNRI garanti pleinement les intérêts nationaux de l’Iran et met à l’ordre du jour l’accord d’Alger de 1975, que le gouvernement irakien avait déclaré nul et non avenu au début de la guerre, comme base de la paix, ainsi que l’obtention d’une indemnisation. À l’époque, de nombreux pays arabes ont annoncé qu’ils étaient prêts à contribuer aux paiements pour dédommager l’Iran. Mais Khomeiny et sa politique anti-nationale de « guerre, guerre jusqu’à la victoire » ont conduit au point où aujourd’hui, 37 ans après le plan de paix du CNRI, alors que cela fait 16 ans que les marionnettes de Téhéran sont au pouvoir en Irak, Téhéran a échoué à signer officiellement un accord de paix avec Bagdad.

La représentation du CNRI souligne une fois de plus que la campagne de diabolisation du régime théocratique contre l’OMPI en Norvège fait partie des intrigues et du terrorisme des mollahs en Europe. La machine de diffamation de ce régime, avec l’aide des « journalistes amis » du ministère du Renseignement, et des milliers de faux comptes Facebook, Twitter, Instagram, Google et autres médias sociaux, fournissent les bases de ces projets terroristes.

Les agents du VEVAK, les terroristes et les espions de la théocratie religieuse ne devraient pas être autorisés à commettre d’autres crimes. Le moment est venu de révéler publiquement les noms des agents et des personnes et entités affiliés au régime islamiste, afin de les traduire en justice ou de les expulser.

 

Représentation du Conseil national de la Résistance iranienne
Oslo, le 6 janvier 2019


Mohammad Davoodzadeh, quatrième à partir de la gauche


Célébration du Norouz 1397 de l’ambassade du régime à Oslo
La première personne à partir de la gauche : L’ambassadeur du régime
Troisième à partir de la gauche : Bahareh Heydari
Quatrième à partir de la gauche : Par Sandberg
Sixième à partir de la gauche : Mohammad Davoodzadeh