par Rowan Scarborough
The Washington Times (Extraits) Lattaque du Hezbollah le 12 juillet contre Israël est considérée par ladministration Bush comme une tentative de briser lunité avec laquelle loccident porte toute son attention sur lIran pour quil cesse denrichir de luranium à usage militaire.
Le Hezbollah, qui est financé et entraîné par les gardiens de la révolution iraniens, a frappé le jour même où les six puissances les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de lOnu, plus lAllemagne se rencontraient à Paris pour discuter des mesures à prendre après que lIran ait refusé de suspendre son programme denrichissement.
Cest survenu plusieurs jours avant le sommet du G8 en Russie, au cours duquel le président Bush a insisté pour une attitude plus dure contre le régime militant de lIran qui a menacé de détruire Israël.
« Cétait pour détourner lattention du programme nucléaire de lIran, a répondu un haut responsable gouvernemental, à la question de savoir pourquoi les forces du Hezbollah basée au Liban avaient choisi cette date pour lancer une attaque en Israël tuant trois soldats israéliens et en kidnappant deux autres. Interrogé pour savoir comment les Etats-Unis le savaient, le responsable a décliné tout commentaire.
Un second responsable a également dit que lattaque semblait être une tentative de briser lalliance européenne avec les USA de bloquer lIran. Lautorité a ajouté quil ny avait pas de preuve concrète que lIran ait spécifiquement déclenché lattaque.
Une autorité américaine des renseignements, qui a demandé à conserver lanonymat, a dit quon ne savait pas exactement pourquoi le Hezbollah avait choisi ce moment pour cet acte provocateur. Selon ce responsable, il pourrait sagir dune tentative pour échanger des combattants du Hezbollah détenus par Israël en échange des deux soldats israéliens. Le responsable a refusé de discuter sur lIran.
Le négociateur nucléaire en chef de lIran, Ali Laridjani, un ancien commandant ultra des gardiens de la révolution, est désormais le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale.
M. Larijani a rencontré le 11 juillet en Europe Javier Solana, le représentant de la politique étrangère de lUnion européenne. M. Larijani a rejeté loffre européenne dincitation à cesser lenrichissement.
Le jour suivant, M. Larijani apparaissait à Damas à la télévision syrienne dans une rencontre avec le président Bashar Assad, un autre soutien du Hezbollah. Son régime permet la traversée de cargaisons darmes et de missiles iraniens de son territoire vers le sud Liban.
La stratégie Iran-Syrie-Hezbollah ne semble pas fonctionner, affirme les autorités gouvernementales.
Dabord, le Conseil de Sécurité de lONU a exprimé lundi dernier dans son vote sa grave préoccupation » en disant que lIran avait jusquau 31 août pour cesser lenrichissement ou il devrait affronter des sanctions.