Redoutant la perspective de la chute du dictateur syrien, le régime des mollahs brise sa stratégie régionale et met sa propre existence en danger, en menaçant de terrorisme et d’intégrisme les pays de la région, particulièrement la Turquie, le Liban et la Jordanie.
Hossein Sheikholeslam, vice-ministre des Affaires étrangères des mollahs, a déclaré ouvertement : « Nous n’allons pas rester sans bouger les mains liées dans la région, nous avons de formidables capacités ».
Exprimant sa préoccupation sur la situation en Egypte, en Tunisie, en Libye et en Syrie, il a ajouté : « Ils sont incapables de la moindre chose au Liban (…) nos amis sont là-bas, en Irak non plus ils ne peuvent rien faire (…) même si des voisins causent quelques ennuis (…) ce jeu finira par coûter trop cher à la Turquie, parce que la Turquie a une minorité de 20 millions de chiites et une minorité de 18 millions de Kurdes. Si le jeu venait à se brouiller, ils y seraient certainement en danger (…) Si le jeu venait à se brouiller, la Jordanie connaitrait certainement des troubles. Ce n’est pas comme si on les autorisait à jouer avec nous, et qu’on restait là sans rien faire, les mains liées et qu’on dise ‘Oui monsieur’. Non, ça ne va pas du tout se passer comme ça, nous avons de formidables capacités.” (2e chaine de la télévision officielle iranienne – 5 avril 2013)
Le régime des mollahs a reconnu à de multiples reprises le rôle stratégique de la Syrie et de l’Irak dans sa propre survie. Ainsi, en commettant des crimes contre l’humanité en Syrie, en occupant l’Irak et en massacrant des innocents dans des attentats terroristes et criminels, il tente d’empêcher le renversement des régimes qui lui sont inféodés en Syrie et en Irak. Il cherche par tous les moyens à maintenir son influence dans ces deux pays pour éviter sa propre chute.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 avril 2013