CNRI – Pavel Durov, le PDG du service de Telegram, a démenti les informations concernant le transfert des données des utilisateurs de Telegram au régime iranien et a déclaré que les autorités locales ne devraient pas imposer leurs exigences à ce service de messagerie basé sur le Cloud.
Il a affirmé que l’emplacement des serveurs de ce service de messagerie ou la politique de confidentialité des utilisateurs ne changera jamais. Il a réagi aux informations relatives au transfert des serveurs de Telegram vers l’Iran et a souligné : « En dépit de la limitation des lois ou de la menace des autorités locales, Telegram est seul garant des utilisateurs et seuls les utilisateurs peuvent nous imposer leurs souhaits. »
Le vice-ministre des Communications et des technologies de l’information du régime iranien a déclaré aux journalistes, le samedi 22 juillet, que Telegram avait accepté le transfert de ses serveurs vers le pays à la demande du régime.
Plus tôt, Mohammad Javad Azari Jahromi, PDG de Infrastructure Communications Ltd, a également annoncé, lors d’un entretien télévisé, la nécessité de transférer le serveur des réseaux sociaux externes tels que Telegram vers l’Iran pour des questions liées à la sécurité et à l’économie.
Pavel Durov, à travers une réaction rapide sur son compte Twitter, a qualifié cette question d’« absolument absurde ».
Le Procureur général du régime iranien, Mohammad Jafar Montazeri, a mentionné l’ouverture de la « Social Networking Highway » en Iran il y a quelques jours et a déclaré qu’il n’y avait aucun « contrôle » sur ces réseaux.
Montazeri a traité Telegram et Instagram d’ «entités russe et sioniste », et a ajouté: « Daech était un complot ourdi par les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite, mais ils ont échoué. Mais aujourd’hui, ils ont investi dans les concepts de jeunesse, de cyberespace et de réseaux sociaux. »
On estime que le service de messagerie instantanée Telegram a 25 millions d’utilisateurs en Iran.