Sud-ouest, 29 décembre – Hier matin, Ali Saremi a été exécuté par pendaison. Il avait été arrêté en 2007 et condamné à mort pour « participation à des réunions contre-révolutionnaires en faveur des Monafeghine (hypocrite, terme utilisé pour désigner les Moudjahidine du peuple) et envoi d’informations à ce groupuscule ». À 63 ans, il est considéré par les Moudjahidine du peuple comme « le plus célèbre des prisonniers politiques » d’Iran.
Il a passé « vingt-quatre années de sa vie dans les geôles du Chah et du régime des mollahs ». Sa femme, sa sœur et son fils ont été arrêtés alors qu’ils attendaient devant la prison d’Evine. Maryam Radjavi, dirigeante du principal mouvement d’opposition iranien en exil, a dénoncé cet « acte ignoble ». Me William Bourdon, président du Comité international de juristes en défense des victimes de la répression en Iran, avait personnellement pris en charge le cas d’Ali Saremi avec celui d’une autre condamnée à mort, Farah Vazehan.