jeudi, mars 28, 2024
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Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU examine les violations par l’Iran

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU examine les violations par l’Iran

CNRI- Les membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sont actuellement en train d’étudier le dernier rapport du Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran. Les délégations à l’Office des Nations Unies à Genève réagissent au rapport de l’enquêteur de l’ONU Ahmed Shaheed qui a dit que le régime iranien était le premier exécuteur d’enfants dans le monde.

Voici comment plusieurs délégations ont réagi jusqu’à présent :

UE: Trouve « problématiques » les politiques iraniennes de répression de la liberté d’expression ainsi que de répression religieuse et ethnique.

Canada : Profondément troublés par le taux élevé d’exécutions en Iran. L’Iran devrait abolir totalement les exécutions de délinquants juvéniles.

Macédoine : Nous exprimons notre inquiétude quant au taux d’exécutions en Iran, en particulier de mineurs.

Norvège : Toujours vivement préoccupés par le taux élevé d’exécutions en 2015 ainsi que par la persécution des journalistes et des activistes en Iran.

Nouvelle Zélande : Déçus et inquiets que beaucoup d’indicateurs des droits de l’homme en Iran ne se soient pas améliorés sous l’actuel mandat du gouvernement. Nous nous opposons fermement à la peine de mort dans quelque circonstance que ce soit, et nous appelons le gouvernement iranien à abolir la peine capitale pour les délinquants juvéniles.

Danemark : Nous restons préoccupés par le nombre extraordinairement élevé d’exécutions en Iran. La discrimination basée sur le sexe et la religion reste un sérieux problème.

Allemagne : Nous nous accordons à dire que la situation des droits de l’homme reste alarmante en Iran ; aucune amélioration n’a vu le jour concernant les droits civils et politiques.

Belgique : La surveillance continue de la situation des droits de l’homme en Iran reste essentielle et a tout notre soutien.

USA : Appelle l’Iran à autoriser une visite du pays par le Rapporteur Spécial de l’ONU.

Espagne : Plus de progrès sont nécessaires pour que l’Iran respecte les obligations internationales. Nous nous désolons du taux d’exécutions, par exemple, concernant les mineurs reconnus coupables de crimes liés à la drogue.

France : Appelle les autorités iraniennes à coopérer avec le Rapporteur Spécial de l’ONU. Les taux d’exécutions deviennent alarmants ; les mineurs sont persécutés malgré les engagements internationaux pris par l’Iran. La situation des libertés civiles et politiques reste un problème, toutes les libertés fondamentales sont menacées en Iran.

Royaume-Uni : Nous sommes vivement préoccupés par le nombre d’exécutions indiqué dans les rapports – un nombre record en 2015. Les autorités iraniennes devraient immédiatement commuer les peines de mort contre les prisonniers politiques et les prisonniers de conscience. Le Royaume-Uni reste vivement préoccupé par le traitement réservé aux communautés religieuses en Iran. L’Iran tente de restreindre les flux d’information à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Suisse : Les minorités religieuses et ethniques continuent, en droit et en fait, à subir des restrictions.

Le régime iranien a exécuté près de 1000 prisonniers l’année dernier, le nombre le plus élevé en deux décennies, a affirmé la semaine dernière le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme.

Ahmed Shaheed a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève qu’il était particulièrement préoccupé par les exécutions perpétrées pour des crimes commis par des mineurs de moins de 18 ans. Ceci est « explicitement et rigoureusement interdit par le droit international », a-t-il affirmé.

Il y a eu une « vague sidérante d’exécutions d’au moins 966 prisonniers l’année dernière – le taux le plus élevé en vingt ans », a déclaré Shaheed.