CNRI « Je voudrais rappeler que pendant longtemps, loccident a été mi-dupe, mi-consentant et sest laissé prendre dune sorte dillusion que la démocratie était possible facilement en Iran. Un Iran qui est soumis à une idéologie redoutable, une idéologie extrémiste, et qui, de plus, est en train de se doter dune autre force très inquiétante, c’est-à-dire de larme nucléaire », a déclaré le député Gérard Charasse dans un colloque à lAssemblée nationale.
CNRI « Je voudrais rappeler que pendant longtemps, loccident a été mi-dupe, mi-consentant et sest laissé prendre dune sorte dillusion que la démocratie était possible facilement en Iran. Un Iran qui est soumis à une idéologie redoutable, une idéologie extrémiste, et qui, de plus, est en train de se doter dune autre force très inquiétante, c’est-à-dire de larme nucléaire », a déclaré le député Gérard Charasse dans un colloque à lAssemblée nationale.
Organisée par le Comité français pour un Iran démocratique, la réunion sest déroulée le 28 novembre en présence de nombreuses personnalités du monde associatif, notamment de la Fondation Danielle Mitterrand ou de la ligue Africaine des droits de lhomme et des peuples, du barreau de Paris avec Me Bourdon et Me Stasi, et du monde politique avec des parlementaires et des personnalités de tout bord, comme François Colcombet ancien magistrat et président de la convention pour la 6e république, le maire dAuvers-sur-Oise Jean-Pierre Béquet, le sénateur Jean-Pierre Michel, et de nombreux députés qui sont venus tour à tour prendre la parole tout au long des trois heures qua duré cette réunion.
Voici des extraits de lintervention de Gérard Charasse :
Permettez-moi tout dabord, en votre nom et en mon nom personnel daccueillir et de souhaiter la bienvenue à Mme Maryam Radjavi, et de lui dire que suis à la fois heureux et fier de la recevoir à lAssemblée nationale, en tant que député de la nation et de la République, dune république démocratique et laïque.
Et je suis heureux de le faire notamment entouré de mes amis François Colcombet, qui a été, il y a peu de temps, député de lAllier avec moi, qui est un ami de longue date. Et de le faire également avec Jean-Pierre Michel qui a été député au groupe radical-citoyen et vert, dont nous avons fait une législature commune, de le faire aussi avec mon collègue maire dAuvers-sur-Oise, quil nest plus nécessaire de vous présenter, et le faire disons au nom à la fois de tous les républicains, qui sont sensibles à vos problèmes, qui sont sensibles aux problèmes des Iraniens, qui sont sensibles aux problèmes qui se passent dans le Moyen-Orient, où le combat pour la démocratie et pour la laïcité sont o combien dactualités.
Madame la Présidente, jai eu loccasion de vous rencontrer notamment Auvers-sur-Oise pour une magnifique fête que je noublierai pas. Jai participé également avec mes collègues, à dautres réunions, à lAssemblée, et à la Maison de la Chimie, il y a quelque temps. Nous sommes rassemblées donc aujourdhui encore pour le même combat. Nous sommes rassemblés parce que à vous et vos amis de lOMPI, le conseil national de la résistance iranienne, vous vous battez courageusement pour que lIran, votre pays dorigine, le pays que vous aimez, que nous aimons, devienne à un Iran démocratique.
Un certain nombre de nos collègues nont pu être présents, mais je crois que sils ne sont pas présents physiquement, ils sont de tout cur avec nous à ce colloque. Je voudrais rappeler que pendant longtemps, loccident a été mi-dupe, mi-consentant et sest laissé prendre dune sorte dillusion que la démocratie était possible facilement en Iran. Un Iran qui est soumis à une idéologie redoutable, une idéologie extrémiste, et qui, de plus, est en train de se doter dune autre force très inquiétante, c’est-à-dire de larme nucléaire. Et puis récemment on est passé dun certain laxisme, à une volonté, je dirais, guerrière, en disant : bon eh bien, on va intervenir, on va faire la guerre à lIran. On devrait quand même ne pas oublier ce qui se passe encore et ce qui sest passé en Irak et les dégâts. Tous les dégâts, humains notamment, que cela fait.
Alors, je crois que pour tous les gens qui croient vraiment à votre combat, pour tout les gens qui souhaitent que le Conseil national de la Résistance iranienne, dont vous êtes la présidente Mme Radjavi, et dont vous êtes aussi la présidente élue de la République – disons hors Iran, en exil – souhaitent que cet Iran démocratique et laïque que vous souhaitez, voit enfin le jour. Et je crois que notre présence ici en est un témoignage.
Et je crois que plus personne de censé ne peut croire que les mollahs et leur Président soient la solution. Je crois que le vrai visage est maintenant connu de tous ceux qui veulent bien le reconnaître, et en particulier dans la politique de répression. Je nai pas à détailler ce qui se passe très régulièrement. Nous recevons régulièrement un certain nombre dimages, de reportages, et je dois dire que ce que nous découvrons, nous bouleverse, nous émeut, et nous ne pouvons que le condamner vigoureusement.
Il faut quand même aussi rappeler que dans ce contexte, jai parlé tout à lheure du fait que loccident a été dupe, est encore peut-être dupe pour un certain nombre le pays.
Les représentants de lOMPI que jai reçus avec mes collègues, il ny a bien longtemps, au tout début où jétais parlementaire. Et jai eu plaisir à retrouver parmi les membres que je recevais, deux personnes qui avaient fait une partie de leurs études à Clermont-ferrand, en Auvergne, dans notre région.
Et jai retrouvé récemment également une personne, un de vos membres, qui avait fait une partie de ses études à Vichy même, la ville dont je suis le député.
Donc au-delà des idées qui sont essentielles, au-delà de la philosophie et de la morale qui me paraît importante, il y a aussi des rapprochements humains qui sont également très importants.
On peut rappeler que depuis 2003, Mme Radjavi et les membres du CNRI, vous avez eu de sérieuses difficultés avec la justice et avec une opération qui a été très médiatisée.
Alors depuis les choses ont un peu évolué, mais on sait que la procédure même si il y a eu un jugement très récent, la procédure nest pas totalement terminée. Alors je crois quil est temps pour nous toutes et nous tous de faire le point, de donner les dernières preuves et de se battre pour quelles soient reconnues, afin de balayer toutes les accusations qui vous sont reprochées et de vous défendre.
Je défends le CNRI, et je le présente comme lalternance démocratique qui est organisée puisque vous avez un gouvernement en exil, dont jai pu effectivement rencontrer des membres lors de la dernière fête à laquelle nous avons participé à Auvers-sur-Oise. Donc il est temps que vous soyez pleinement reconnus comme lalternance démocratique à ce régime détestable.