CNRI – Le 3 février le Canada a renouvelé sa condamnation des violations des droits de l’homme par le régime des mollahs en Iran, a rapporté mardi l’AFP. Il a particulièrement exprimé des inquiétudes quant à une condamnation à mort d’un résident canadien d’origine iranienne. « Le Canada demeure profondément inquiet du flagrant mépris continu de la part des autorités iraniennes des droits des Iraniens et des citoyens de double nationalité », a déclaré Melissa Lantsman, porte-parole pour le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon.
Saeed Malekpour, 35 ans, un résident canadien d’origine iranienne, a été condamné à mort en décembre. Il travaillait comme programmateur de sites internet free-lance.
« Il semble s’agir d’une autre affaire dans laquelle une personne en Iran risque une condamnation à mort suite à une procédure extrêmement discutable », a déclaré Mme Lantsman.
Dimanche, le procureur du régime des mollahs Abbas Jafari Dolatabadi aurait déclaré, selon l’agence de presse officielle IRNA que deux verdicts, dont l’un relatif à M. Malekpour avaient été envoyés à la cour suprême pour confirmation.
Samedi, une Iranienne, elle aussi de double citoyenneté nationale, a été exécutée après avoir été arrêtée pour avoir participé aux soulèvements de 2009 à l’encontre du régime.
Zahra Bahrami avait 45 ans et avait la double citoyenneté néerlandaise et iranienne.
Les Pays-Bas ont gelé les contacts officiels avec le régime iranien pour protester contre cette exécution brutale. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères néerlandais a qualifié la pendaison de cette mère de 45 ans « d’acte commis par un régime barbare ».