Par James Morrison
The Washington Times, 19 septembre – Un des principaux membres de la Chambre des Lords britannique fait campagne au Congrès pour protéger une force de l’opposition iranienne désarmée actuellement sous détention américaine en Irak.
Robin Corbett craint que si les troupes américaines se retirent d'Irak et transfèrent les 3500 détenus du camp Ashraf au gouvernement irakien, les autorités pro-iraniennes de Bagdad ne déportent un grand nombre d'entre eux, notamment la direction, en Iran vers une mort certaine.
« Il existe une menace réelle, au moins pour la direction », a-t-il dit à Embassy Row jeudi. « A cause de l'influence de l'Iran [sur le gouvernement irakien], ils vont livrer les dirigeants, et il y aura un bain de sang. »
M. Corbett, président du Comité parlementaire pour la liberté en Iran, a dit que les membres de la Chambre et du Sénat qu’il a rencontrés cette semaine lui ont déclaré qu'ils partageaient ses préoccupations. Son comité comprend des centaines de membres de la Chambre des Lords et de la Chambre des Communes britanniques de tous les partis politiques. Il comprend également un ancien ministre de l’Intérieur, un ancien conseiller juridique de la couronne et un ancien procureur général pour l'Ecosse.
M. Corbett construit également un soutien au Congrès pour son deuxième objectif d'obtenir des États-Unis de retirer la résistance, connue sous le nom des Moudjahidine du peuple d'Iran, de la liste noire du terrorisme.
« Ce la soulève beaucoup d'intérêt et beaucoup de soutien », a-t-il dit.
L'administration Clinton l'avait mis sur la liste du terrorisme en 1997 pour répondre à une demande clé de l'Iran quand les États-Unis essayaient de reconstruire leurs relations avec l'Iran. Le cas des États-Unis contre la résistance concerne des actions remontant aux années 1970, y compris le meurtre de militaires et d’entrepreneurs civils américains en Iran et le soutien à la prise de l'ambassade des États-Unis. Le porte-parole de la Résistance attribue ces actions à un autre groupe portant un nom similaire.
« Nous imposons d’une part des sanctions économiques plus sévères à l'Iran [pour son programme nucléaire] mais d'autre part nous enchaînons la Résistance », a dit M. Corbett.
Une nouvelle loi exige que le Département d'État examine toutes les organisations sur la liste du terrorisme tous les cinq ans. Pour la résistance iranienne ce devrait être cette année. M. Corbett espère que des pressions du Congrès forceront le Département d'État à les retirer de la liste, surtout après que la plus haute juridiction anglaise ait ordonné cette année au gouvernement britannique de supprimer la résistance de sa propre liste de terroristes.
« Regardez », a-t-il ajouté, «je ne demande pas [aux États-Unis] de leur organiser une parade dans Pennsylvania Avenue. Mais [la résistance] sont des amis de la liberté. Enlevez-leur les menottes. »
http://www.washingtontimes.com/news/2008/sep/19/embassy-row-65057573/