De Jonathan Steele
The Guardian Les négociations promises entre les Etats-Unis et lIran à propos de la situation en Irak ont été suspendues après que le président irakien et dautres ministres aient exigé quaucune discussion nait lieu sans les consulter, ont annoncé des hauts responsables américains à Bagdad.
Ces pourparlers étaient considérés comme un événement majeur pour les deux Etats qui nont plus aucune relation depuis plus de 25 ans, cest-à-dire depuis que des diplomates américains ont été pris en otages dans leur ambassade à Téhéran en 1979. Bien que les deux parties affirment que le sujet de ces réunions se limiterait à lIrak, on espère que les discussions puissent mener à lapaisement des tensions dans dautres conflits, comme celui du programme nucléaire iranien.
Téhéran demande le retrait des troupes américaines en Irak. Washington veut que lIran mette fin à son interférence présumée en Irak et cesse de fournir des bombes et autres équipements aux insurgés. Après protestation des dirigeants irakiens, les Etats-Unis ont accepté que lIrak prenne part aux négociations, mais ceci ne pourra se produire avant quun nouveau gouvernement soit formé. Rien nétait vrai dans lannonce que cette réunion en face-à-face entre des responsables politiques américains et iraniens allait avoir lieu cette semaine, a déclaré un haut responsable américain au Guardian hier soir.
« Un représentant irakien va participer aux pourparlers puisque lIrak est lobjet de ceux-ci. De plus, sil ny a pas de nouveau gouvernement irakien, ces discussions ont peu de sens », a-t-il dit.
Plus de trois mois se sont écoulés depuis que les Irakiens ont élu un parlement. Sa première mission est dapprouver le choix dun premier ministre, mais les principaux partis kurdes et sunnites refusent de soutenir une nouvelle nomination du premier ministre Ibrahim Jaafari.