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L’ambassadeur Philip Lader : Question urgente, l’avenir de 3400 vies

WASHINGTON, 26 février 2012 –D’ anciens fonctionnaires américains encouragent la formation d’une Commission d’enquête sur les conditions de vie du Camp Liberty, en Irak, où des centaines de dissidents iraniens ont été déplacés.

L’ambassadeur Philip Lader: C’est trop expansif comme une introduction. Je dois vous avouer que j’ai passé huit ans au sein du gouvernement, je me sens chanceux de ne pas avoir été inculpé (accusé) et d’être encore apte au travail.

Je dois dire qu’il ya une chose qui me déplaît à ce sujet. Quand j’étais étudiant en droit, le professeur Dershowitz était déjà une autorité nationale et ici, je me sens offensé d’avoir plus de cheveux gris que lui, aujourd’hui.
Il s’agit d’une tâche particulièrement difficile pour moi, non seulement parce que je suis le suivant après ces éminentes personnalités, mais j’ai été habitué à avoir des attributions faciles. Will Rogers a dit une fois que l’emploi le plus facile au monde est d’être ambassadeur des Etats Unis en Grande-Bretagne. Il dit, vous n’avez qu’à prononcer un discours par an, le 4 Juillet, mais laissez les Britanniques avoir l’impression qu’ils ont vraiment gagné. (Rires.)
Je n’avais jamais réussi à ce sujet. Mais cela est difficile pour moi pour une raison très différente. Nous sommes réunis à un moment de tensions exacerbées, bien sûr. Washington et Bruxelles ont ciblé les exportations de pétrole de l’Iran et la banque centrale.
Nous avons vu seulement la semaine dernière des développements qui ne sont pas optimistes. Mais ce qui est difficile pour moi, c’est quelque chose d’autre. Je me sens très profondément concerné par les questions que vous nous soulevez aujourd’hui.
Et cependant, je ne suis ni en position, ni j’ai été invité, franchement, à parler et à prendre une position politique. Je suis président d’une société de 153.000 personnes présente dans 108 pays et Dieu sait qu’ils ne partagent pas d’avis unanimes. Donc, j’espère que vous respecterez le fait que je suis ici à cause de l’intérêt humanitaire de ce problème.
Ne pas prendre de position politique. Et pourtant, je veux faire écho au maire Daley. Si, en fait, plusieurs de nos compatriotes américains, si plus de la communauté des affaires dans tous les domaines de la vie voyait ces photos du camp Liberté, ils reconnaîtraient que les circonstances ont changé.
Ces questions peuvent être humanitaires à la base mais elles ont, bien sûr, une colossale conséquence géopolitique. Je tiens donc à vous encourager à des rassemblements comme celui-ci à travers le pays pour permettre à davantage de personnes de comprendre comment ces circonstances ont changé et quelles sont les réalités aujourd’hui en Iran. J’ai écouté attentivement. J’ai noté avec soin ces derniers mois les remarques des sénateurs Curry et Levin et le sénateur Graham, membre du Congrès.
J’ai été séduit par plusieurs remarques du général Jones et à cet égard, de chefs militaires, des individus que je connais, avec qui j’ai travaillé et que je respecte. Je suis assurément conscient de l’opinion judiciaire de la DC Circuit Court et alarmé de tant de routes qui ont été débattues. En fait, je peux presque entendre le rire comme cela m’a été signalé par la secrétaire d’État Clinton quand on lui  a expliqué que votre principale préoccupation c’est probablement la seule question sur laquelle Howard Dean et John Bolton sont d’accord. Mais je tiens à souligner mon ancien travail avec eux.
J’ai une énorme confiance dans l’intégrité et dans le jugement de Mme Clinton et dans celui du secrétaire Panetta.
J’espère seulement que ce dont nous parlons et ce que nous apprenons aujourd’hui est plus considérablement compris par leurs états-majors, par eux et plus largement, par la nation. Pourquoi dis-je que les circonstances ont changé? Si on voit les représentations et la réalité du Camp liberté, ce n’est pas seulement un émouvant hommage, si vous voulez, d’un livre avec des milliers de photos de la réalité de ces 3.400 vies aujourd’hui. Il donc est encourageant pour moi de voir parmi vous aujourd’hui des cols cléricaux et des individus qui viennent pour des raisons motivées non pas par esprit politique, mais à cause des familles et des individus impliqués. La question primordiale, bien sûr, est de savoir comment anéantir les missions nucléaires de l’Iran.
Mais la question la plus immédiate et la plus urgente est l’avenir des 3.400 vies humaines.
Ce que je peux faire en tant que simple citoyen et homme d’affaire est de dire que l’échec et ce qui est susceptible de provenir d’ émergente nouvelles pensées de la ligne dure à Téhéran ne sont pas de bon augure. Si, en fait, nous allons aller de l’avant de quelque manière que ce soit, ce qui est essentiel ainsi que le maire Daley l’a déclaré, c’est qu’il y a une compréhension plus profonde et plus large de la réalité de ce que ces individus doivent affronter.
Ainsi, je viens aujourd’hui, avec le ton silencieux qu’impose mon rôle de président d’une grande entreprise cotée en bourse mondiale, vous dire simplement, mis à part toute partialité, qu’il est urgent qu’on accorde une attention plus grande et plus profonde à l’avenir de ces individus.
Pour l’occasion d’avoir pu vous encourager à obtenir plus largement cet engagement et pour ce que j’ai appris ici aujourd’hui, je vous remercie beaucoup.