Le MRAP se réjouit de la levée de toutes les restrictions imposées aux membres de la Résistance iranienne
Le 17 juin 2003 une opération de police d’une ampleur exceptionnelle était dirigée contre les membres de la Résistance iranienne résidant à Auvers sur Oise. Une centaine de responsables dont la Présidente élue, Madame Maryam Radjavi, étaient arrêtés de façon brutale. Toutes les personnes étaient libérées début juillet mais 17 d’entre elles soumises à des restrictions judiciaires injustifiables: assignation à résidence, interdiction de se déplacer, de se rencontrer etc.
Depuis cette rafle du 17 juin, le MRAP comme d’autres organisations de défense des droits de l’Homme n’a eu de cesse de dénoncer cette injustice. Rien ne pouvait en effet justifier les accusations portées contre ces opposants au régime des mollahs, en France depuis 1981, rien si ce nest lenjeu des contrats de plusieurs millions de dollars signés quelques mois auparavant entre l’Iran et des entreprises françaises (Total, Renault, Alcatel, Alstom..)!
Ce vendredi 16 juin, la Chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Paris a levé toutes les mesures au titre du contrôle judiciaire. Le MRAP ne peut que se réjouir de cette mesure qui honore enfin la Justice et constitue un premier pas significatif vers la reconnaissance dune opération arbitraire visant à intimider. Aussi le MRAP demande qu’un non-lieu soit prononcé contre toutes les personnes mises en examen.
A cette occasion le MRAP en appelle à lUnion européenne et à la France afin de mettre au ban des nations la dictature islamique d’Iran qui bafoue les droits les plus élémentaires de la personne humaine, multiplie les exécutions y compris d’enfants, pratique la torture systématique à l’encontre de ses opposants, bafoue les droits de la femme, multiplie les déclarations antisémites et les provocations négationnistes, et représente une véritable menace pour la paix dans la région et dans le monde. Il réaffirme sa solidarité avec la Résistance iranienne qui lutte pour un Iran libre, démocratique et laïque.
Paris, le 19 juin 2006.