CNRI – A la veille d’une visite à Rome du président du régime iranien, Hassan Rohani, une majorité de sénateurs italiens ont exigé, dans un communiqué daté du jeudi 12 novembre, que le gouvernement italien conditionne ses relations économiques avec l’Iran au respect des droits de l’Homme dans ce pays.
Lors d’une conférence qui a eu lieu jeudi au siège du Sénat à Rome, les sénateurs italiens ont condamné l’attaque à la roquette du 29 octobre contre les membres du principal mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), résidant au camp Liberty en Irak. Dans cette attaque terroriste perpétrée par des agents du régime iranien, 24 dissidents iraniens ont été tués et plusieurs dizaines d’autres ont été blessés.
Parmi les orateurs à cette conférence il y avait : l’ancien ministre des Affaires étrangère de l’Italie, Giulio Terzi, le sénateur Lucio Malan, le sénateur Stefania Pezzopane, le sénateur Silvana Amati, le sénateur Luigi Compagna, l’ancien député Elisabetta Zamparutti et l’ancien eurodéputé Struan Stevenson.
Un message de Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, a été lu lors de cette conférence. Shaqayeq Azimi, une jeune membre de l’OMPI, a témoigné devant les sénateurs italiens sur l’arrestation de ses parents en Iran le mois dernier en raison de leur sympathie à l’égard de l’OMPI.
Les sénateurs italiens signataires de la déclaration sur l’Iran ont affirmé :
« La situation des droits de l’Homme en Iran s’est fortement détériorée sous Rohani. Depuis son arrivée à la présidence il y a 2 ans, au moins 2000 personnes ont été exécutées en Iran. »
Le régime iranien détient le record mondial du taux le plus élevé d’exécutions par habitant. Les relations économiques avec l’Iran doivent être conditionnées à l’arrêt des exécutions et au respect des droits de l’Homme dans ce pays. »
Par ailleurs, les sénateurs italiens ont exhorté l’ONU et les Etats-Unis à honorer leurs obligations de protéger les résidents du camp Liberty et à exercer des pressions sur le gouvernement irakien pour que ce dernier lève le blocus qu’il a imposé aux dissidents iraniens.