
Une majorité de députés du Parlement écossais, dont neuf ministres et dix présidents de commission, ont publié une déclaration forte en soutien au Plan en dix points de Maryam Radjavi et au droit du peuple iranien à renverser la dictature cléricale au pouvoir. Cette déclaration appelle à la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste et affirme le droit des unités de résistance du MEK en Iran à résister activement aux forces répressives du régime.
The majority of the #Scottish Parliament (68 out of 129) supports @Maryam_Rajavi’s Ten-Point Plan, aimed at establishing a democratic republic in #Iran and advocating for global peace and security.#FreeIran2024https://t.co/mfng9Wrub9 pic.twitter.com/1gfYAzwHT9
— NCRI-FAC (@iran_policy) 26 juin 2024
Les législateurs écossais ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’aggravation de la crise des droits humains en Iran, évoquant plus de 1 000 exécutions pour la seule année 2024, dont la condamnation de neuf prisonniers politiques pour leurs liens présumés avec l’OMPI. La déclaration condamne la « loi sur le hijab et la chasteté » du régime, qu’elle considère comme un outil visant à imposer le port obligatoire du hijab et à réprimer la dissidence, en particulier parmi les femmes et les jeunes qui ont mené des manifestations anti-régime depuis le soulèvement de 2022.
Les signataires ont souligné que le peuple iranien, par ses soulèvements nationaux, a rejeté la monarchie et la théocratie, appelant à une république laïque et démocratique. Ils ont insisté sur l’urgence d’un changement de politique qui place le peuple iranien et sa résistance organisée au cœur de l’engagement international envers l’Iran.
Établissant un parallèle avec les récents développements régionaux, la déclaration affirme : « L’effondrement de l’influence du Hezbollah et la chute du dictateur syrien ont gravement affaibli Téhéran. » La politique d’apaisement, avertissent-ils, ne fait que renforcer l’appareil répressif du régime et encourager ses ambitions terroristes et nucléaires.
Dans ce contexte, les parlementaires ont souligné que la reconnaissance internationale du droit du peuple iranien à un changement de régime est non seulement justifiée, mais nécessaire. Ils ont souligné le rôle essentiel des Unités de résistance dans la contestation du régime de l’intérieur et ont exigé que leur droit à résister au CGRI soit reconnu comme légitime.
La déclaration soutient également le programme démocratique de Maryam Radjavi, qui appelle à l’abolition de la peine de mort, à l’égalité des sexes, à la liberté religieuse et à un Iran démocratique et non nucléaire. Ses slogans – « Non au hijab obligatoire, non à la religion obligatoire, non à la dictature » – ont gagné en popularité à l’échelle internationale.
Scottish Parliament Majority in support of the Iranian people and @Maryam_Rajavi's #FreeIran10PointPlan "We urge the international community to stand with the Iranian people in their quest for change and to take decisive steps against the current regime" https://t.co/FpLwJFCtQO pic.twitter.com/cUUhY25tXx
— Iranian-American Community of Oklahoma (@IAC_OK) 23 mai 2023
Ce soutien s’inscrit dans la dynamique mondiale croissante. En juin 2024, plus de 4 000 législateurs et plus de 100 anciens dirigeants mondiaux ont approuvé la feuille de route de Maryam Radjavi pour un Iran démocratique. Les députés écossais se joignent désormais à ce chœur, exhortant les gouvernements du monde entier à soutenir le peuple iranien et sa résistance organisée, plutôt que d’investir dans un régime en voie d’effondrement.
Leur message est clair : la résistance est un droit et le changement de régime est une nécessité morale et stratégique.