
Le CNRI a organisé un sommet transatlantique en ligne le 10 novembre, à la veille du premier anniversaire des principales manifestations de novembre 2019 en Iran, faisant écho aux aspirations de la population iranienne pour le changement de régime.
Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a tenu un sommet transatlantique en ligne le 10 novembre, à la veille du premier anniversaire des grandes manifestations en Iran en novembre 2019. La conférence a une fois de plus fait écho au désir du peuple iranien pour changer de régime.
Cet événement, «Honorer le soulèvement et l’impératif de tenir les dirigeants iraniens responsables de crime contre l’humanité», a réuni des dizaines de personnalités politiques et des représentants de 300 communautés iraniennes de plus de 2400 endroits à travers le monde.
On the Anniversary of the November Uprising
#Iran Youth for Regime Change with Resistance Units
Time to Prosecute Regime Leaders for Crimes Against Humanity
Online conference
November 10, 2020 16:00 CET
#WeStand4FreeIran #IranProtestshttps://t.co/BnIoXv41og— NCRI-FAC (@iran_policy) 10 novembre 2020
L’orateur principal de cet événement était la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, qui s’est adressée à l’auditoire d’Achraf 3, en Albanie, siège de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran.
Des manifestations massives ont éclaté en novembre 2019 à la suite d’une hausse des prix du carburant, mais se sont rapidement transformées en des revendications politiques. Les gens ont attaqué les centres de répression et ont appelé à un changement de régime. Le soulèvement de novembre a ébranlé les fondations du régime et changé la donne politique en Iran.
Le soulèvement de novembre a montré au monde entier que le régime des mollahs n’a ni place ni base en Iran. Le peuple iranien, en sacrifiant plus de 1 500 de ses enfants, a scellé son exigence de changement de régime.
Les manifestations de novembre 2019 se sont principalement déroulées dans les zones rurales et les quartiers pauvres. Ainsi, ce soulèvement a démenti les affirmations des apologistes du régime selon lesquelles les mollahs bénéficient d’un soutien des classes défavorisées.
Le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a ordonné aux gardiens de la révolution (CGRI) et aux forces de sécurité de l’État (FSE) de faire «tout ce qu’ils peuvent» pour empêcher la progression du mouvement.
Si les CGRI et FSE n’avaient pas tué plus de 1 500 manifestants, arrêté 12 000 et blessé 4 000 autres, le soulèvement de novembre aurait entraîné la chute certaine du régime. En d’autres termes, le régime iranien est toujours au pouvoir uniquement à cause d’une répression sévère.
Les martyrs des manifestations d’Iran – novembre 2019
L’organisation des manifestants et le fait qu’ils ne visaient que les centres de répression du régime, et non les commerces des gens ordinaires, témoignent du fait que le soulèvement de novembre n’était pas une rébellion aveugle et soudaine. Le soulèvement de novembre a été un exemple clair de la lutte du peuple iranien pour la liberté. Ce soulèvement a mis en évidence dépeint la détermination du peuple iranien à en finir avec la dictature.
Le soulèvement de novembre a également montré le rôle de premier plan des «unités de résistance» de l’OMPI et confirmé que la seule stratégie efficace vis-à-vis de ce régime est de le renverser et d’en payer le prix.
Bien que le régime ait réprimé les manifestants de novembre, le soulèvement ultérieur qui a éclaté en janvier 2020, lorsque le régime a abattu un avion de ligne ukrainien, a confirmé que le soulèvement de novembre était comme un feu sous les cendres et ne serait pas éteint.
Lors de la récente conférence, plus de 300 représentants des communautés iraniennes dans le monde et en particulier de jeunes Iraniens ont commémoré les martyrs des manifestations en Iran et ont promis de poursuivre leur chemin. Aujourd’hui, alors que le peuple iranien aspire à la liberté et à la démocratie et se montre prêt à en payer le prix, il est impératif pour la communauté internationale de le soutenir dans ses aspirations légitimes.
Les participants à la conférence du CNRI le 10 novembre ont exhorté la communauté internationale à soutenir le droit du peuple iranien à la résistance et à renverser le régime des mollahs. Ils ont également appelé à demander des comptes au régime pour avoir tué 1 500 manifestants pacifiques et avoir continué à maltraiter et exécuter les manifestants arrêtés.