
Le 31 mai 2025, Sandeep Verma, de la Chambre des Lords britannique, a pris la parole lors d’une conférence internationale organisée par la Résistance iranienne. Cet événement a réuni des parlementaires et des dirigeants de plusieurs pays pour plaider en faveur d’un changement démocratique en Iran et soutenir le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et le Plan en dix points de Maryam Radjavi.
La baronne Verma a salué la détermination du peuple iranien et des dirigeants du CNRI, en particulier des unités de résistance dirigées par l’OMPI opérant en Iran. Elle a souligné que ce rassemblement était plus que symbolique : il s’agissait d’une démonstration de ce qui peut être accompli lorsque la communauté internationale fait preuve de volonté et de courage. Elle a exhorté les gouvernements, notamment européens, à aller au-delà de la condamnation et à prendre des mesures concrètes, à commencer par interdire le CGRI en tant qu’organisation terroriste.
Elle a appelé à la création d’un tribunal spécial chargé d’enquêter sur les crimes contre l’humanité et a souligné le sort des prisonniers politiques tels que Maryam Akbari Monfared. Verma a également soutenu la campagne des Mardi Non aux exécutions et exigé que l’ONU ait accès aux prisonniers.
La baronne Verma a conclu en réaffirmant le ferme soutien parlementaire du Royaume-Uni au Plan en dix points et a souligné que la chute du régime était inévitable. « Un Iran libre et démocratique n’est pas une question de si, mais de quand.»
Ce qui suit est une transcription légèrement modifiée du discours pour plus de clarté et de lisibilité.
Quelle vidéo incroyable, Mesdames et Messieurs ! Elle ne montre qu’une fraction des activités des unités de résistance iraniennes en Iran.
Mesdames et Messieurs, je suis sûr que vous ne serez pas surpris, à en juger par mon accent, d’être absolument ravi de vous présenter deux honorables membres de la Chambre des Lords du Parlement britannique.
.@Baroness_Verma: We urge European & international leaders to go beyond words—take concrete action to hold the regime accountable. Proscribe the #IRGC, central to its terror. The perpetrators are known, sanctioned, and documented by the @UN.
https://t.co/1CZv2t0UxD— NCRI-FAC (@iran_policy) 31 mai 2025
Ils sont des défenseurs de la démocratie, des droits humains et d’un Iran libre : la formidable baronne Sandeep Verma, voix influente en faveur de l’autonomisation des femmes, et Lord Steve McCabe, un infatigable défenseur des valeurs démocratiques.
Mesdames et Messieurs, je vous prie de leur souhaiter la bienvenue.
Madame la Présidente élue, ma très chère amie Maryam, honorables collègues, distingués invités, c’est un honneur de me joindre à vous pour ce rassemblement opportun et essentiel pour un Iran libre.
Je vous remercie, Maryam, ainsi que mes amis – mes frères et sœurs du CNRI et d’Achraf 3 – pour votre aimable invitation à participer à cet événement extraordinaire ici en France.
Ce que vous avez accompli est remarquable. Vous avez uni la société civile, les parlementaires et les dignitaires internationaux de tous bords politiques en solidarité avec le courageux peuple iranien. Nous sommes tous unis par un fil invisible : la justice et le soutien à la démocratie, ainsi que par un engagement commun à mettre en œuvre le Plan en dix points qui apportera la démocratie en Iran.
Ce rassemblement témoigne de ce que la communauté internationale peut accomplir lorsqu’elle trouve la volonté et le courage moral de soutenir les légitimes revendications du peuple iranien en matière de liberté, de justice et de démocratie.
Mais nous ne sommes pas ici uniquement pour témoigner notre solidarité avec le peuple iranien et le CNRI, qui mènent son combat.
Nous sommes ici pour exhorter les dirigeants européens et internationaux à aller au-delà des simples condamnations et à prendre des mesures concrètes, afin de demander des comptes au régime.
Nous les appelons à proscrire le CGRI, qui est au cœur du terrorisme et de la répression du régime. Nous connaissons les auteurs de ces crimes. Nombre d’entre eux sont déjà sous le coup de sanctions en matière de droits humains. Leurs crimes ont été minutieusement documentés par la Mission d’établissement des faits des Nations Unies et le Rapporteur spécial sur l’Iran.
Les survivants et les victimes ont courageusement témoigné, mais les tentacules du régime s’étendent jusque dans nos propres pays. Ces individus s’emploient à faire taire les voix en faveur de la liberté et de la démocratie et à intimider ceux qui s’expriment.
Mesdames et Messieurs, ce qui manque vraiment, c’est un tribunal spécial chargé d’enquêter et de poursuivre les responsables de crimes contre l’humanité et de génocide.
Il ne s’agit pas d’une vague demande, mais d’une recommandation formulée par des experts et des titulaires de mandat de l’ONU. Au Royaume-Uni, notre gouvernement a fait de la responsabilisation une priorité déclarée. C’est une bonne chose, et je continuerai à insister sur cette demande jusqu’à ce que des poursuites soient engagées.
Nous devons également révéler la véritable nature du système judiciaire iranien. Ce n’est pas une institution judiciaire, c’est un outil de répression.
Un exemple clair est celui de Maryam Akbari Monfared, emprisonnée pendant plus de dix ans pour avoir réclamé justice pour ses frères et sœurs exécutés dans les années 1980 et lors du massacre de 1988.
Elle fait partie des nombreuses personnes encore emprisonnées en raison de leur activisme et qui continuent de résister. Nous soutenons leur campagne « Non aux exécutions mardi », qui dure depuis plus de soixante-dix semaines.
Nous appelons les gouvernements européens à faire pression Le régime doit autoriser la Rapporteuse spéciale des Nations Unies, successeure de Mme Javaid Rehman, Mme Nazila Ghanea, à se rendre en Iran et à rencontrer des prisonniers politiques, dont Bijan Kazemi et Maryam Akbari Monfared.
Nous attendons de la communauté internationale qu’elle avance dans la création d’un tribunal spécial pour l’Iran.
Nous sommes fiers qu’au Royaume-Uni, plus de 600 parlementaires aient signé le Plan en dix points de Maryam Radjavi.
Au courageux peuple iranien, et en particulier aux femmes qui dirigent la Résistance, nous vous entendons. Nous sommes à vos côtés. Un Iran libre et démocratique n’est pas une question de si, mais de quand.
Permettez-moi de vous laisser sur une dernière réflexion : un régime aussi cruel et violent envers son propre peuple ne peut être l’ami de personne d’autre. La complaisance ne fonctionne pas. Il ne fonctionnera pas. Il ne peut pas fonctionner.
Mesdames et Messieurs, levons-nous, exprimons-nous et apportons le changement.
Merci.