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Leo Dautzenberg : L’Europe doit mettre fin à la politique de complaisance et reconnaître le CNRI comme la voix légitime de l’Iran démocratique

Leo Dautzenberg : L'Europe doit mettre fin à la politique de complaisance et reconnaître le CNRI comme la voix légitime de l'Iran démocratique
Leo Dautzenberg, ancien député allemand et président du Comité allemand de solidarité pour un Iran libre (DSFI), s’exprime lors d’une conférence du CNRI le 31 mai 2025

Le 31 mai 2025, lors d’une grande conférence internationale organisée par la Résistance iranienne, l’ancien député allemand et président du Comité allemand de solidarité pour un Iran libre (DSFI), Leo Dautzenberg, a appelé les gouvernements européens à abandonner leur politique de complaisance envers le régime iranien, qui a échoué, et à reconnaître officiellement le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

Dans son discours, Dautzenberg a souligné que le régime iranien subit une pression sans précédent : affaibli par l’effondrement d’alliés régionaux comme Bachar el-Assad et le Hezbollah, et confronté à des défis internes liés à l’expansion des unités de résistance dirigées par l’OMPI à travers l’Iran, il a salué les progrès remarquables de la Résistance iranienne, obtenus au prix de grands sacrifices, et a averti que l’apaisement avait permis à Téhéran de propager l’extrémisme, de manipuler les institutions et de discréditer les forces pro-démocratie en Europe.

Dautzenberg a exhorté les dirigeants européens à cesser d’hésiter et à adopter une position ferme en faveur de la liberté et de la démocratie. Il a décrit le CNRI, ainsi que le Plan en dix points de Maryam Radjavi, comme le véritable partenaire pour des valeurs démocratiques communes et a appelé à sa reconnaissance politique.

Il a conclu par un avertissement : l’Europe doit agir maintenant, sous peine de devoir un jour s’excuser de son silence face à l’émergence d’un Iran libre.

Voici une version traduite du discours:

Monsieur le Président Radjavi, Mesdames et Messieurs, chers amis d’un Iran libre, et chers amis d’Achraf 3, je vous salue tous très chaleureusement.

Le régime des mollahs iraniens, Mesdames et Messieurs, subit aujourd’hui une forte pression. Cela a été souligné à maintes reprises, et c’est une évolution positive pour la Résistance iranienne.

Un régime qui a cherché sa survie et son expansion, avant tout par l’oppression de son propre peuple, l’exportation du terrorisme et le bellicisme, est désormais considérablement affaibli par la lutte contre le Hezbollah au Liban et la chute de Bachar el-Assad, l’un de ses principaux alliés en Syrie.

Un autre signe prometteur est le développement des unités de résistance en Iran.

Ces unités de résistance représentent un sérieux défi pour la dictature, et les intervenants précédents ont déjà souligné que le succès de la Résistance iranienne a coûté cher en vies humaines, et il ne faut pas l’oublier.

La perspective d’un changement en Iran est désormais à portée de main.

Aujourd’hui, je voudrais pourtant souligner un obstacle existant, qui se trouve entre les mains des Européens, et donc aussi entre les nôtres.

Cet obstacle, comme cela a déjà été mentionné, est la politique de complaisance, qui a largement contribué à la survie de la dictature en Iran jusqu’à présent.

Cette politique a permis, et continue de permettre, au régime d’utiliser des installations en Europe comme bases pour propager le fondamentalisme, d’infiltrer les institutions de politique étrangère avec ses lobbyistes, de discréditer les voix des forces démocratiques comme le Conseil national de la Résistance, et de propager mensonges, propagande et désinformation, le tout sans conséquence.

De là, mes chers amis, je souhaite lancer un appel – notre appel commun – aux gouvernements européens : le temps des hésitations est révolu. Il est temps d’agir.

Le Conseil national de la Résistance est notre partenaire dans les valeurs de liberté, de démocratie et de droits humains, telles qu’elles sont clairement énoncées dans le Plan en dix points de Mme Radjavi, et il doit être politiquement reconnu comme tel.

La présidente Maryam Radjavi l’a exprimé clairement et avec concision : c’est possible, et cela doit être fait.

Nous aussi, nous pouvons et devons mettre fin à la politique de complaisance, afin que l’Europe n’ait pas un jour à s’excuser de son inaction face à un Iran libre.

Merci beaucoup.