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Ben-Oni Ardelean : Ne craignez pas le régime iranien, battez-le !

Ben-Oni Ardelean : Ne craignez pas le régime iranien, battez-le !
L’ancien député roumain Dr Ben-Oni Ardelean s’exprime lors d’une conférence du CNRI le 31 mai 2025

Le 31 mai, lors de la deuxième session de la Conférence pour un Iran libre de 2025, près de Paris, le Dr Ben-Oni Ardelean, ancien vice-président du Parlement roumain, a établi une comparaison frappante entre le régime théocratique iranien et les anciens systèmes totalitaires. Revenant sur sa propre expérience de jeunesse sous une dictature, Ardelean a évoqué la peur, la répression et l’effondrement final d’un régime autrefois inébranlable, soulignant que ce qui paraît impossible peut changer lorsque les peuples se soulèvent et que les dictateurs paniquent.

Ardelean a décrit le régime iranien comme isolé, répressif et paniqué à l’échelle mondiale. Il a averti que le régime demeure le plus dangereux exportateur de terrorisme au monde et a appelé à la fin de la politique de la complaisance.

Il a exhorté les gouvernements occidentaux à cesser tout contact diplomatique ou économique avec Téhéran, déclarant que la chute du régime est étroitement liée à l’isolement international et à la clarté morale. « N’ayez pas peur de ce régime », a-t-il déclaré. « Ne concluez aucun accord avec lui. N’abandonnez pas le combat. »

Le discours de Ben-Oni Ardelean :

Madame la Présidente, chers amis du monde entier,

Je viens d’un ancien pays communiste, l’un des régimes les plus durs et les plus répressifs au monde. Comme mentionné précédemment, le Livre noir du communisme révèle que plus de 80 millions de personnes ont été tuées sous les régimes communistes à travers le monde.

Tant de personnes ont été emprisonnées. Tant de personnes ont dû souffrir. Je me souviens très bien de cette époque.

J’étais encore enfant, à l’école, mais je me souviens quand on m’a amené devant mes camarades pour leur dire qu’en raison de mes convictions, le régime ne me considérait pas comme un « bon citoyen ».

À l’époque, le monde observait ce qui se passait en Europe de l’Est.

En 1989, j’ai vu tomber régime après régime, l’un après l’autre. Mais un seul a résisté : le régime communiste roumain.

Il a fallu une révolution sanglante pour le renverser. Et je vous dis cela parce que ce régime était alors aussi obstiné que le régime terroriste iranien l’est aujourd’hui.

Il n’y avait aucun espoir. Que de la peur. Que de l’inquiétude. « Et si… ?» nous demandions-nous sans cesse.

Puis un jour, le dictateur a commis une terrible erreur : il a affronté le peuple. Mais le peuple avait changé. Il ne le reconnaissait pas ; il criait contre lui.

Il a paniqué. Il avait peur. Et à cause de cette peur, il n’a pas utilisé tous les systèmes de sécurité dont il disposait.

Récemment, j’ai visité son ancien bureau avec le ministre de l’Intérieur. Il m’a montré les contrôles de sécurité disponibles à l’époque, mais le dictateur avait trop peur pour les utiliser.

Il s’est enfui sur le toit – j’y suis allé plusieurs fois moi-même. Il a pris un hélicoptère pour tenter de s’échapper.  Mais il n’a pas réussi à s’échapper. Il a été jugé et exécuté le 25 décembre 1989.

Son heure était venue. Mais il n’en a pas vu les signes. Il avait maintenu le pays dans une peur et un isolement absolus. Même parmi les pays communistes, la Roumanie était seule.

C’est exactement la même histoire qui se déroule actuellement en Iran.

Un régime isolé, obstiné et paranoïaque. Le régime terroriste le plus dangereux au monde aujourd’hui, exportant la terreur à travers le monde.

Ce régime doit prendre fin. Et la fin de ce régime est directement liée à ce que font nos pays.

Si nos pays isolent ce régime, si nos pays le combattent, si nos politiciens comprennent qu’il ne faut jamais conclure d’accord avec ce régime, alors ce régime tombera.

Mon appel est donc le suivant :

N’ayez pas peur de ce régime.

Ne concluez aucun accord avec lui.

N’abandonnez pas le combat.

J’espère que bientôt, ce régime tombera, comme toutes les autres dictatures. Et j’espère que l’année prochaine, nous nous retrouverons dans un Téhéran libre.

Merci.