France Info – LEurope doit restée ferme face à lIran et soutenir son opposition pour sortir de la crise. Cest le message quest venue délivrer au Conseil de lEurope à Strasbourg, Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, comme elle lavait déjà fait au Parlement européen. Entre la perspective de voir Téhéran se doter de larme atomique et celle dune nouvelle guerre, il existe une troisième voie, celle de lalternance politique.
En attendant, dit-elle, il ne faut plus négocier avec un régime qui défie la communauté internationale et annonce une intensification de son programme nucléaire alors que les Nations Unies lui ont demandé de le suspendre.
Maryam Radjavi : « Je lance un appel pour adopter une nouvelle déclaration par le Conseil de Sécurité de lONU, une ligne politique très ferme, par exemple un boycott diplomatique, un boycott en armes, un boycott en technologie, économique et aussi un boycott en pétrole. Le régime des mollahs est une menace pour tout le monde. Cest très dangereux. Parce quune bombe entre les mains dune dictature religieuse, cest dangereux pour tout le monde. »
– Et vous dites quil faut soutenir lopposition ?
Maryam Radjavi : « Oui, à notre avis, la troisième voie est nécessaire parce que la solution est dans la main du peuple iranien et de sa résistance. »
Maryam Radjavi dont le QG est installé à Auvers-sur-Oise, appelle les Européens à cesser leur politique de complaisance vis-à-vis de lIran, à retirer lorganisation des Moudjahidine du peuple de la liste des organisations terroristes et à aider le peuple iranien dans sa lutte pour la liberté. Son idéologie sest nettement occidentalisée après le renversement du pouvoir à Téhéran, elle promet détablir un régime démocratique, laïc, humaniste, basé sur les droits de lhomme, légalité hommes femmes et les règles du libre échange.