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Des milliers manifestent à New York contre le régime iranien

Des milliers manifestent à New York contre le régime iranien

Le mardi 24 septembre, des milliers d’Irano-Américains et de partisans de la Résistance iranienne se sont rassemblés à New York pour protester contre la présence du président du régime iranien Masoud Pezeshkian à l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). La manifestation, largement couverte par plusieurs médias, a attiré une foule diversifiée de tous âges, condamnant les violations des droits de l’homme et les politiques oppressives du régime.

Le rassemblement, organisé en parallèle avec les discours de dirigeants mondiaux, dont le président américain Joe Biden et le secrétaire général de l’ONU António Guterres, a été une puissante démonstration d’opposition au régime iranien. Les manifestants ont brandi des banderoles et des pancartes, exprimant leur demande de mettre fin au régime théocratique en Iran.

Extraits de discours prononcés lors du rassemblement

Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’est adressée au rassemblement dans un message : « Que fait le président du régime des exécutions et des massacres aux Nations Unies ? Les Nations Unies ne sont-elles pas fondées sur sa charte, enracinées dans la « foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine » ? Elle a appelé l’ONU à tenir les dirigeants iraniens responsables de leurs crimes, notamment de génocide et de crimes contre l’humanité.

Le sénateur Ted Cruz du Texas, dans un message vidéo, a exprimé sa solidarité avec les manifestants : « Le temps est révolu pour que le régime iranien finisse par être jeté dans les cendres de l’histoire… Malgré leur horrible bilan en matière de violations des droits de l’homme, les dirigeants iraniens, bizarrement, sont les bienvenus à l’Assemblée générale des Nations Unies. » Il a également critiqué le régime pour son oppression et a appelé à un soutien mondial pour tenir le régime responsable de son terrorisme et de ses hostilités.

Le professeur Alan Dershowitz a comparé le régime iranien à l’Allemagne nazie, avertissant que l’apaisement envers Téhéran conduirait à des dangers plus grands. « Le régime actuel, ne nous y trompons pas, est le régime le plus dangereux au monde depuis que les nazis ont pris le pouvoir dans les années 1930… Nous devons combattre ce régime et le remplacer par un régime de démocratie laïque. »

Lors du rassemblement, l’ambassadeur Sam Brownback a salué la résilience de la Résistance iranienne, appelant à un soutien continu au changement de régime en Iran. Il a averti que sans le soutien mondial à un Iran libre et démocratique, le monde est confronté au risque d’un « holocauste nucléaire au Moyen-Orient ». Brownback a appelé à une pression diplomatique, économique et politique maximale, soulignant que les sanctions sont essentielles pour affaiblir le soutien du régime au terrorisme. Il a souligné que « les mollahs ont commencé cette guerre, et elle ne s’arrêtera pas tant qu’ils ne seront pas chassés du pouvoir », exhortant le monde à soutenir le combat du peuple iranien pour la liberté.

L’ancien ambassadeur des États-Unis Marc Ginsberg a souligné la nature frauduleuse du régime, déclarant : « Pezeshkian aime se présenter comme un réformateur… Mais c’est un régime terroriste. Il est irréformable, irrécupérable et incurable. » Ginsberg a exhorté la communauté internationale à soutenir la lutte du peuple iranien pour la démocratie et à soutenir le plan en 10 points du CNRI pour un Iran libre et démocratique.

Les manifestants, dont beaucoup brandissaient des portraits de personnes exécutées par le régime, ont également condamné l’exécution de près de 200 personnes depuis l’arrivée au pouvoir de Pezeshkian. De nombreux participants ont exprimé leur solidarité avec les victimes de la récente catastrophe de la mine de Tabas, dénonçant la négligence et l’exploitation de la classe ouvrière iranienne par le régime. Les manifestants ont fait écho aux sentiments des organisations de défense des droits de l’homme qui ont dénoncé l’utilisation accrue de la peine de mort par le régime pour étouffer la dissidence.

Le New York Times a couvert la manifestation devant le siège des Nations Unies, soulignant que le rassemblement coïncidait avec le discours à venir du président Masoud Pezeshkian à l’Assemblée générale et comprenait des discours de personnalités éminentes telles qu’Alan Dershowitz, l’ancien sénateur Sam Brownback et le sénateur Ted Cruz. Cruz, dans un message préenregistré, a exprimé sa solidarité avec les manifestants, déclarant qu’il se tenait « aux côtés des Américains d’origine iranienne dans tout le pays et du peuple iranien dans sa quête incessante de liberté ». Le rassemblement a appelé à un changement de régime en Iran, soulignant l’opposition généralisée au régime.

ABC News a rapporté : « Des milliers d’Américains d’origine iranienne ont organisé une manifestation devant les Nations Unies pour exiger justice pour les victimes du régime iranien. La manifestation s’est étendue sur toute une avenue, les manifestants remplissant tout le pâté de maisons de la 47e rue. Ils ont recouvert la place des visages de ceux qui, selon eux, sont tombés pour la liberté. »

Le rassemblement de New York a souligné le soutien international croissant à la Résistance iranienne et l’appel au changement de régime à Téhéran. Les manifestants et les intervenants ont appelé les dirigeants mondiaux à cesser de complaire au régime iranien et à soutenir plutôt la lutte du peuple iranien pour la liberté. Comme l’a conclu Radjavi, « le peuple iranien et le mouvement de résistance sont déterminés à renverser ce régime criminel et à obtenir la liberté pour l’Iran et son peuple. »

L’événement a été une démonstration de solidarité avec le peuple iranien, amplifiant son appel à un avenir démocratique libéré de la tyrannie des mollahs.