vendredi, mars 29, 2024
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Iran-opposition : « Le goût de la liberté »

 Nelly Roland Iriberry, maire de VillepinteCNRI – « Peu importe les milliers de km qui peuvent nous séparer, peu importe nos cultures réciproques, nous avons tous en nous ce gout de la liberté, qui donne un sens à notre vie », a déclaré  Nelly Roland Iriberry le 28 juin au centre d’exposition de Villepinte.

 

La maire de Villepinte s’exprimait devant 70.000 Iraniens et une multitude de parlementaires et de personnalités d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Australie et du Moyen-Orient. Tous étaient venus exprimer leur soutien à Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne et pour réclamer le retrait des Moudjahidine du peuple d’Iran de la liste du terrorisme de l’Union européenne, d’autant plus que la Grande-Bretagne vient de les radier de sa liste noire.

Voici des extraits de son intervention chaleureusement applaudie :

Alors que les frontières nationales cèdent devant la loi du tout marché et du libéralisme économique, certains régime autocratique et théocratique demeurent, et continuent d’opprimer leur peuple. Tel est le cas en Iran, mais aussi dans d’autres pays.

Il ne s’agit pas d’imposer aux iraniens, ni à quiconque un quelconque modèle occidental car je crois en la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais les Etats à travers les organisations internationales comme l’ONU, doivent se mobiliser pour offrir à chacun, cet espace qui lui permettra de sentir ce vent de liberté et de s’autodéterminer.

Ce concert des nations que j’appelle de mes vœux, doit s’appuyer sur le dialogue et non sur une course à l’armement dangereuse pour tous, ni sur une course au profit qui constitue bien souvent le lit de tous les intégrismes du fait de son pendant, l’aggravation des inégalités sociales et économiques.

Lorsque j’évoque la question des intégrismes, en particulier des intégrismes religieux, je pense d’abord à l’oppression que subissent les femmes, à ces lapidations ignobles et indignes au vu et au su de tous. Mais aussi à toutes ces peines de mort et ces pendaisons publiques qui frappent les opposants au régime et les droits communs.

Le droit de résistance à l’oppression consacré par la Déclaration universel des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est un droit naturel et un droit universel. La société civile face aux ayatollahs et aux autres dignitaires du régime doit retrouver droit de citer, doit retrouver ce plaisir simple que la rigidité du gouvernement, sous couvert de moralité, leur interdit. Sans espoir, nombreuses sont les Iraniens dans leur pays à se réfugier aujourd’hui dan les paradis artificiels auxquels la drogue leur donne accès.

Peu importe les milliers de km qui peuvent nous séparer, peu importe nos cultures réciproques, nous avons tous en nous ce gout de la liberté, qui donne un sens à notre vie.