CNRI – « Nous sommes fiers de notre système judiciaire et nous ne sommes pas mal à l’aise avec la loi du Talion, ni même avec la lapidation », a tranché le 5 aout Mohammad Javad Larijani, chef du Conseil des droits de l’homme du pouvoir judiciaire en Iran.
Les organisations des droits humains ne cessent de dénoncer le régime iranien pour exécuter, lapider, amputer, arracher les yeux et fouetter. Larijani a toujours balayé d’un revers de main ces critiques et les condamnations des Nations Unies.
Dans le passé, il avait loué la « beauté » de la lapidation et des amputations prévues par la loi du talion et qualifié les châtiments médiévaux de « service rendu à l’humanité ». A ses yeux, le taux affolant d’exécutions était un marqueur positif des acquis du régime.
Il avait confié au Wall Street Journal en 2011 : « La lapidation signifie que vous devez faire un certain nombre d’actes en jetant de manière spéciale un nombre limité de pierres. Aux yeux de certains, la lapidation est une peine moindre que l’exécution, car il y a une chance de survivre. »