CNRI – Alors que le mollah Rohani est arrivé à New York et compte rencontrer des dirigeants occidentaux, les responsables iraniens à Téhéran expliquent à leur base que ces rencontres ne sont que des faux semblants.
Le 23 septembre, le général Mohamad-Reza Naghdi, commandant de la milice du Bassidj, a cru bon d’expliquer ainsi le sens de l’expression « souplesse héroïque » récemment évoquée par le Guide suprême Ali Khamenei : «la souplesse héroïque veut dire négocier avec les États-Unis en gardant à l’esprit la disparition d’Israël. »
Par ailleurs Ali Larijani, le président du Parlement des mollahs qui est aussi un général des pasdaran, a également voulu faire la lumière sur cette formule controversée : « le sens de la souplesse héroïque consiste à changer de tactique sans changer la stratégie de l’État.» Et d’ajouter : « ce qui est certain, c’est que la stratégie du l’État dans le domaine nucléaire ne changera jamais.»
De son côté, le général Hossein Salami, numéro 2 des gardiens de la révolution, dont les propos ont été rapportés par les médias iraniens le 24 septembre, a tenu à souligner : « il n’y aura aucune souplesse sur le droit au nucléaire.»
Un autre responsable du régime, le général Massoud Jazayeri, numéro 2 de l’état-major des Forces armées, a également expliqué le 24 septembre : « les États-Unis ne peuvent se débarrasser de leur essence arrogante. Par conséquent, tout optimisme dans notre approche des propositions et de la propagande américaine sur la politique générale de l’Iran est à exclure.»