vendredi, mars 29, 2024
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Iran- Les gardiens de la révolution menacent Washington en cas d’attaque contre la Syrie

Avec l’AFP- La tension internationale monte d’un cran concernant la Syrie. Un haut commandant des forces armées iraniennes, a prévenu dimanche de « dures conséquences » si Washington franchissait « la ligne rouge » en Syrie, selon l’agence Fars.
« Si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche », a déclaré le général Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l’état-major des forces armées iraniennes, réagissant à une éventuelle opération militaire américaine en Syrie.

« La guerre terroriste actuelle en Syrie a été planifiée par les Etats-Unis et les pays réactionnaires de la région contre le front de la résistance (face à Israël, ndlr). Malgré cela, le gouvernement et le peuple syriens ont obtenu de grands succès », a ajouté M. Jazayeri qui dirige également le QG de la propagande en matière de la défense du régime.

« Ceux qui ajoutent de l’huile sur le feu n’échapperont pas à la vengeance des peuples », a-t-il encore déclaré dans une dépêche de l’agence Tanvir lié à la force Qods des Gardiens de la révolution.

Le président français François Hollande a ainsi estimé dimanche qu’il y avait «un faisceau d’évidences» indiquant que l’attaque du 21 août était “de nature chimique” et que «tout conduisait à considérer» que le régime en était «responsable». Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne examinent même des options militaires contre le régime.

Le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel a déclaré dimanche que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien mais a souligné que Washington était toujours en train d’évaluer ses options après les informations selon lesquelles l’armée syrienne a utilisé des armes chimiques dans la région de Damas.

Les pays occidentaux semblent de plus en plus convaincus que le régime de Bachar al-Assad a eu recours à de telles armes mercredi dans la région de Damas, malgré les démentis du gouvernement syrien.

De façon exceptionnelle, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a téléphoné jeudi à son homologue syrien Walid Mouallem pour lui signifier que « si le régime syrien n’avait rien à cacher, il aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site » de l’attaque présumée, a révélé samedi soir un responsable du département d’Etat.

Samedi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ainsi réaffirmé que « ce massacre chimique est d’une telle gravité » qu’il « ne pourra pas rester sans réaction forte », assurant que « toutes les informations » convergeaient pour accuser le régime.

C’est dans ces conditions que le régime des mollahs, fidèle allié du régime syrien, lance sa mise en garde sur les « dures conséquences » en cas d’intervention militaire.