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“Iran: Le temps du changement”-“retirer l’étiquette injuste de terroriste de l’OMPI”

ImageCNRI, Londres, 29 novembre – Ce qui suit est un communiqué du “Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran” publié aujourd’hui à la suite d’un symposium de juriste et de parlementaires:

Plus de trente parlementaires de premier plan (de trois partis politiques majeurs des deux Chambres du Parlement) et de juristes éminents sont intervenus lors d’un symposium qui s’est déroulé dans la Salle Moïse de la Chambre des Lords le 29 novembre 2005. 

Le symposium était présidé conjointement par Lord Corbett of Castle Vale (président du comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran) et Lord Archer of Sandwell.  On notait parmi les intervenants Lord Renton, Lord Fraser of Carmyllie, Lord Taverne, la Baronesse Harris of Richmond, Lord Alton of Liverpool, Baroness Gibson of Market Rasen, Lord Russell-Johnston, Lord Clarke of Hampstead, Lord Dholakia, la Baronesse Gould of Potternewton, Lord Inglewood, Baroness Turner of Camden, Lord Turnberg, Lord King of West Bromwich, les députés Stephen McCabe, Dr Rudi Vis, David Amess, Brian Binley, David Drew, et les avocats Edward Grieves, Geoffrey Bindman, Claire Miskin, Stephen Grosz, Pr. Bill Bowring (avocats et professeur d’université), Mark Muller (avocats et vice président de la commission des droits de l’homme du barreau), Malcolm Fowler (avocat et membre de la commission internationale des droits de l’homme de la Law Society), et Dolat Nowrouzi (représentante en Grande-Bretagne du CNRI).  Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la résistance iranienne (“le CNRI”) a également envoyé un message spécial au symposium.
Les travaux se sont ouvert avec l’annonce que plus de 1300 avocats britanniques avaient signé une déclaration, « Iran: un appel à la justice », appelant le ministère de l’intérieur à lever l’interdit qui touche la principale opposition iranienne, les Moudjahidine du peuple d’Iran (“l’OMPI”).  Après tout, il a été dit que le ministre de l’Intérieur avait reconnu que l’OMPI ne représentait pas de menaces pour les intérêts britanniques ou occidentaux.
«Il est temps, ajoute la déclaration, que notre gouvernement prenne ses distances avec le régime radical iranien, qui représente une menace directe pour les intérêts britanniques, et qu’il se place aux côtés des millions d’Iraniens et de leur mouvement de Résistance qui recherche la paix, la liberté et une démocratie laïque en Iran».
Les orateurs ont traité d’une grande variété de sujets.  Certains ont attiré l’attention sur la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 18 novembre 2005 condamnant le régime iranien pour la situation catastrophique des droits de l’homme en Iran qui ne cesse de se dégrader. Ils se sont aussi dits alarmés par le nombre d’exécutions en Iran qui dépassent la centaine dans les quatre mois qui ont suivi l’arrivée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence.
 
D’autres parlementaires ont souligné l’ingérence étendue du régime iranien dans les affaires irakienne et la promotion par les mollahs des attentats suicides. Critiquant le gouvernement britannique pour ce qu’ils ont appelé sa politique de complaisance avec le régime iranien, les parlementaires ont remis en question les proches relations entre le Foreign Office et le régime de Téhéran, qui est responsable de la mort de soldats britanniques en Irak et dont la force paramilitaire du Bassidj a jeté des bombes à pétrole sur l’ambassade britannique à Téhéran. Le Bassidj paramilitaire avait également avertit que si le dossier nucléaire était envoyé au Conseil de Sécurité de l’ONU, aucun coin de la Grande-Bretagne ne serait épargné par les kamikazes. Les parlementaires se sont également indignés de la nouvelle que le régime iranien et ses agents ont dirigé une salle de torture avec les autorités du ministère irakien de l’Intérieur. Plusieurs juristes britanniques ont rappelé à l’auditoire l’enlèvement à Bagdad le 4 août, par des agents du régime iranien et des forces du ministère de l’Intérieur, de deux membres de l’OMPI qui étaient des « personnes protégées » sous la Quatrième convention de Genève.
Les juristes sont intervenus sur la nature illégale et injustifiée de l’interdit qui frappe l’OMPI. Les avocats ont également attiré l’attention sur la campagne de désinformation de Téhéran et ses complots contre l’OMPI en Irak. A cet égard, ils ont condamné des déclarations d’une autorité gouvernementale irakienne, lors d’un voyage récent en Iran, suggérant que le gouvernement irakien se préparerait, en infraction à la loi internationale, à transférer de force le personnel de l’OMPI en Iran.
D’autres parlementaires ont abordé le changement du paysage politique en Iran depuis l’arrivée à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad et de la mainmise des gardiens de la révolution sur tous les organes du pouvoir. Ils se sont particulièrement attachés à l’impact de ce changement sur la menace posée par le programme d’armes nucléaire du régime iranien.  Les parlementaires ont vu dans la manière avec laquelle l’Occident avait traité cette menace, une illustration des dangers de la complaisance. Ils ont confirmé qu’après avoir mené la troïka européenne dans une danse joyeuse pendant quelques années, les Iraniens se vantaient des progrès nucléaires que Téhéran avait faits durant les négociations avec l’UE. 
 
Le symposium a également écouté la lecture de la déclaration de Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue du Conseil national de la Résistance iranienne.  Mme Radjavi a qualifié la déclaration « un appel  à la justice », de la voix de la loi et de la justice.  Elle a qualifié de grave injustice les accusations de terrorisme faites par l’Occident à l’encontre de l’OMPI, disant qu’elles font partie des négociations politiques avec le régime iranien au nom d’intérêts commerciaux. Qualifiant la marque de terroriste sur l’OMPI de produit de la politique de complaisance de l’Occident qui a échoué avec la théocratie, Mme Radjavi a appelé à la levée de l’interdit qui pèse sur l’OMPI. Elle a dit que le maintien de cette interdiction de l’OMPI avait des répercussions sérieuses sur la région du Moyen-Orient et le monde, parce qu’elle avait paralysé la force musulmane anti-intégriste la plus efficace.     
Au nom de la Résistance iranienne, Mme Radjavi, a condamné toutes les formes de terrorisme, disant qu’aux yeux de la résistance iranienne, tout acte violent dirigé contre des civils ou résultant dans des torts portés à des civils, quel que soit le prétexte, était condamnable. Cependant, elle a également qualifié de déplorable la remise en question par l’Occident, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, du droit légitime de la nation iranienne à résister contre la tyrannie et l’oppression.
Le symposium a conclu en demandant (i) l’envoi du dossier des violations des droits de l’homme, de son soutien au terrorisme et du nucléaire au Conseil de Sécurité de l’ONU, et (ii) un changement de la politique du gouvernement britannique vis-à-vis du régime iranien avec la reconnaissance du droit du peuple iranien à résister contre la tyrannie, l’oppression et le fascisme religieux, ainsi que le retrait de l’OMPI de l’étiquette injuste et illégale de terroriste, qui a été qualifié de principal barrière au changement démocratique en Iran.