NCRI – Le porte-parole du « Conseil des Gardiens » du régime des mollahs a de nouveau évoqué l’éventualité de la disqualification du président de régime iranien Hassan Rouhani. Il a déclaré : « La qualification du président a une validité de quatre ans et elle doit être réévaluée pour le prochain mandat. »
Dans un entretien avec l’hebdomadaire « Mosallas » daté du dimanche 2 avril 2017, Abbasali Kadkhodaie a répondu à une question sur la nomination d’Hassan Rohani après une réunion de ce dernier avec Khamenei et il a dit : « Nous agirons à notre façon. »
Kadkhodaie a annoncé que les qualifications des candidats pour les élections parlementaires et présidentielles « ont une durée de validité de quatre ans ».
Il a ajouté que l’avis antérieure du Conseil des Gardiens concernant la qualification du président était uniquement valable pour les quatre dernières années.
Abbasali Kadkhodaie a déclaré le 4 janvier 2017 que le Conseil des Gardiens réexamine toujours la qualification des présidents « en place » pour leur deuxième mandat et qu’il n’y avait « aucune garantie » que le président sortant soit systématiquement requalifié.
Dix jours après ces déclarations, Nejatollah Ebrahimian, un autre membre du Conseil des Gardiens, a déclaré qu’il n’y a pas de différence juridique entre le président en place et les autres, et que le président pourrait être disqualifié.
Certains personnalités « réformistes », notamment Feyzollah Arabsorkhi, ont dit que le but de ce genre de déclarations était de « faire peur aux réformateurs ».
Mohammad-Reza Tabesh, le vice-président du groupe parlementaire « Omid », a annoncé le 5 février 2017 que « le problème de la qualification » d’Hassan Rohani pour les élections présidentielles de 2017 a été résolu « lors des discussions avec des instances dirigeantes ». Il a souligné que le but de cette guerre psychologique contre le président était de le dissuader à présenter sa candidature.
Tabesh n’a pas donné davantage de détails sur ce qu’il a appelé « la résolution du problème de la qualification de Rouhani lors des discussions avec des instances dirigeantes ».
Mais les figures politiques et les sites Internet iraniens utilisent parfois l’expression « instances dirigeantes » lorsqu’ils veulent parler de Khamenei sans la nommer de façon explicite.