Vers mi-mars (une semaine avant le jour de l’an selon le calendrier iranien), Madame Marjane Davari, la traductrice de plusieurs livres sur le mouvement « Eckankar », a été condamnée à mort par le juge Salavati.
[« Eckankar » est un mouvement spirituel fondé aux Etats-Unis en 1965.]
Marjane Davari, a été arrêtée dans la ville de Karadj (à l’ouest de Téhéran) par des agents du ministère des Renseignements du régime des mollahs. Le juge Salavati l’a accusé d’être « corrupteur sur terre » et l’a condamné à mort.
Abolghassem Salavati est un juge criminel qui a déjà condamné à mort un grand nombre de dissidents politiques, notamment Ali Sarémi, Mohammad-Ali Hadj-Aghaï et Djafar Kazemi, trois prisonniers politiques célèbres sympathisants de l’Organisation des Modjahédine du peuple d’Iran (OMPI).
Après l’annonce de la condamnation à mort de Marjane Davari, sa mère a déclaré : « Lorsque j’ai entendu que ma fille a été condamnée à mort, j’avais l’impression que tout s’écroulait autour de moi. Marjane est une écrivaine et une traductrice. Elle n’a rien fait qui mériterait une telle condamnation. J’espère que mon cri de détresse sera entendu. Je demande l’aide de tous les Iraniens et tous les gens à travers le monde.»