vendredi, mars 29, 2024
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Iran : La dirigeante de la Résistance appelle l’ONU à la fermeté contre le régime des mollahs

Iran : La dirigeante de la Résistance appelle l’ONU à la fermeté contre le régime des mollahsCNRI – Dans un message au rassemblement de centaines d’Iraniens à Vienne devant le siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique aujourd’hui, Mme Maryam Radjavi a appelé le Conseil de Sécurité de l’ONU à adopté des mesures sévères contre le régime des mollahs en Iran. Elle a aussi appelé au retrait de la principale opposition iranienne, les Moudjahidine du peuple d’Iran, des listes américaine et européenne du terrorisme. Son appel a été soutenu par les manifestants et les orateurs de ce rassemblement. Cet événement s’est déroulé alors que le conseil des gouverneurs débattait d’un projet de résolution sur le programme nucléaire des mollahs. Voici des extraits de ce message.

 

Il est évident pour tous que vos manifestations répétées devant l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, ou les rassemblements et mouvements de protestation menés par les Iraniens dans d’autres pays devant les bureaux des gouvernements ou les agences internationales sont motivés uniquement par votre inquiétude pour le sort des 70 millions d’Iraniens qui souffrent de l’oppression.

Vos cris lors des rassemblements à Vienne, Londres et Washington DC font écho aux justes demandes d’une nation opprimée dont l’appel à la liberté est malheureusement étouffé par la répression inhumaine des mollahs et leurs agissements honteux.

Le peuple iranien et sa résistance organisée voient le spectre des mollahs armés de bombes nucléaires comme un désastre qui les maintiendrait au pouvoir et viendrait s’ajouter aux malheurs des Iraniens. Aux yeux du peuple iranien, le régime de Téhéran armé de bombes nucléaires, signifie une augmentation du nombre d’actes de torture et de pendaisons de jeunes Iraniens. La détention d’armes nucléaires n’amènerait que le pillage de la nation iranienne et l’escalade de la pauvreté, du chômage, de la prostitution, du nombre d’enfants des rues, des sans-abri et des travailleurs impayés.

C’est pourquoi nous disons au conseil des gouverneurs de l’AIEA et à la communauté mondiale que si vous avez le moindre intérêt pour le sort du peuple opprimé d’Iran, alors il est impératif que vous abandonniez une fois pour toutes votre politique de complaisance injustifiée ainsi que vos attentes futiles d’une amélioration de la conduite des mollahs dictateurs. La douleur et la souffrance des Iraniens et le cauchemar que vivent les autres pays de la région ne doivent pas continuer plus longtemps.

Il y a trois ans, la Résistance iranienne a mis en lumière les sites nucléaires les plus secrets des mollahs. C’était alors le moment opportun pour déclarer les mollahs responsables de 18 années de dissimulation et de tromperie. Mais, trois ans plus tard, la déclaration des ministres des affaires étrangères des 3E reconnaît que « les négociations avec l’Iran ont abouti à une impasse ».

Ceux qui ont occupé ces dernières années les postes les plus élevés en matière de politique étrangère dans les pays occidentaux soulignent que depuis le début, négocier avec le régime iranien était une erreur.
 
Ainsi, les mollahs ont tiré profit de cette opportunité pour parachever leurs sites nucléaires, et en sont aujourd’hui au point où le chef de l’AIEA confirme que les mollahs n’ont encore besoin que de quelques mois pour fabriquer la bombe.

Aujourd’hui, les gouvernements en Europe et en Amérique admettent, bien que ce soit un peu tard, l’existence des projets néfastes du régime et sa nature immuable dont la résistance iranienne a parlé pendant des années. Il existe un consensus au sein des pays de la région tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite et les États du Golfe Persique sur le danger d’un régime armé de bombes nucléaires.

Néanmoins, l’indécision continue de saper toute possibilité d’action face à cette menace et ne fait que donner aux mollahs plus de temps pour mener à bien leurs dangereux objectifs. Cette politique désastreuse, en plus des dégâts causés dans les années passées, ne peut mener qu’à une guerre inévitable. C’est précisément pour cette raison que la Résistance iranienne rejette fermement aussi bien la complaisance qu’une intervention étrangère en Iran et prône un changement amené par le peuple iranien et la Résistance. Avec presque 3000 grèves et manifestations ces sept derniers mois, le peuple iranien témoigne de la viabilité de cette option.

Le fait est que le régime clérical a, en l’absence de solution et de marge de manœuvre, une fois de plus mis tous ses espoirs dans la complaisance de la communauté internationale pour gagner du temps. Cependant, la destinée et la liberté de la nation iranienne ainsi que la paix et la sécurité dans le monde font de l’adoption d’une politique de fermeté un impératif.

En conséquence, la Résistance iranienne demande :

– Le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit imposer des sanctions sur le pétrole et les armes ainsi que des sanctions technologiques et diplomatiques au régime clérical en tant qu’ennemi du peuple iranien, de la paix, de la tranquillité et de la sécurité dans la région et dans le monde. Les dirigeants du régime doivent comparaître devant un tribunal international pour la torture et le massacre du peuple iranien, en particulier le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988.

– Les États-Unis et l’Europe doivent reconnaître le droit du peuple iranien à la résistance contre le fascisme religieux et doivent retirer les Moudjahidine du peuple des listes du terrorisme.

Voici les requêtes du peuple iranien à travers l’Iran. A l’unisson, ils proclament à grands cris qu’ils ne veulent pas de cette théocratie au pouvoir.