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Iran : Création d’un comité de défense de l’OMPI

Iran : Création d’un comité de défense de l’OMPICNRI – En raison des complots de grande envergure orchestrés contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), basée à la Cité d’Achraf, en Irak, des dizaines de députés et de personnalités du monde entier, militant pour les droits humains, ont formé un comité international dont l’objectif est de défendre les droits de ses membres en Irak. Le 12 septembre 2006, les participants à la première session au Parlement européen à Bruxelles du Comité international de défense d’Achraf a mis en avant les points suivants :

1. Exercer des pression sur les membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) à Achraf en interrompant par exemple leur approvisionnement en nourriture, carburant et médicaments et en faisant exploser leurs canalisations d’eau constitue une grave violation des Conventions de Genève et des lois humanitaires internationales, ainsi qu’un crime de guerre.

2. Les membres de l’OMPI à Achraf sont protégés par la Quatrième Convention de Genève et la loi internationale. Ils vivent en Irak depuis 20 ans avec le statut de réfugiés politiques. La Force multinationale-Irak, le gouvernement irakien et toutes les organisations internationales compétentes doivent garantir la protection des résidents d’Achraf découlant de leur statut de personnes protégées.

3. Le nouveau gouvernement irakien doit réaffirmer le statut de réfugiés des membres de l’OMPI en Irak puisqu’ils ont été reconnus réfugiés politiques en 1986.

4. L’OMPI a le soutien de la population irakienne et de ses partis démocratiques et nationaux. Les 5,2 millions d’Irakiens qui ont signé la pétition en solidarité avec l’OMPI en témoignent. Ces Irakiens déclarent tous que l’OMPI a le droit légal de rester dans ce pays et de bénéficier de l’asile politique.
 
5. Le gouvernement irakien ne doit pas céder à la pression des fascistes religieux au pouvoir en Iran en portant atteinte aux droits légaux des membres de l’OMPI. Faire respecter ces droits est un devoir international pour le gouvernement d’Irak et c’est ce que demande le peuple irakien. La façon dont le gouvernement irakien traite l’OMPI est le signe le plus probant de son indépendance et de sa popularité. Comme l’a répété la déclaration de soutien des 5,2 millions de citoyens irakiens, « la conduite du gouvernement irakien vis-à-vis des Moudjahidine est l’élément le plus significatif de l’indépendance et de la popularité de ce gouvernement ».
 
6. Les participants à cette conférence appelle le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés, le Secrétaire général des Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge à réaffirmer le statut de réfugiés politiques des membres de l’OMPI et appelle également le gouvernement irakien à réaffirmer ce statut.

7. Il n’existe aucune justification légale à l’étiquette d’organisation  terroriste imposée à l’OMPI et celle-ci ne peut motiver une quelconque décision juridique ou politique relative aux membres de l’OMPI.

8. Les dirigeants de Téhéran tentent d’obtenir l’arme nucléaire et ont catégoriquement rejeté la résolution récente du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ils n’ont pas répondu de manière positive au paquet d’avantages des P5+1 offert en échange de la suspension de leurs activités d’enrichissement d’uranium. En effet, ils sont furieux contre l’OMPI pour avoir dévoilé leurs ambitions nucléaires que le monde ignorait. Les mollahs qui ont transformé l’Irak en champ de bataille et qui cherchent à dominer entièrement ce pays considèrent la présence de l’OMPI comme un obstacle culturel, politique et social majeur sur leur chemin. De plus, l’OMPI a révélé l’intention des mollahs d’exporter le terrorisme en Irak et de créer des troubles au Liban, ainsi que leur hostilité envers le processus de paix au Moyen-Orient. Dans de telles circonstances, toute action contre l’OMPI constitue un obstacle à la paix et à l’établissement de la démocratie dans la région, tandis que la solidarité avec cette organisation est nécessaire à l’établissement de la paix et de la démocratie.