
Dans un communiqué publié le 24 janvier, le syndicat apporte son plein soutien aux revendications des travailleurs et souligne que « le syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran défendra pleinement les droits de ses membres et se dit prêt à payer pour cela un prix élevé comme de plus grandes difficultés, la perte d’emploi et être emmenés pour des interrogatoires dans des centres de la sécurité. »
Le communiqué se plaint de ce que le régime n’a pas répondu aux revendications des travailleurs et qu’à la place c’est M. Assalou qui ait été arrêté le 21 janvier pour une raison inconnue. Le syndicat a appelé les travailleurs à cesser le travail samedi et tiendra des rassemblements de protestation dans la capitale jusqu’à la libération de M. Assalou, la reconnaissance du syndicat et la satisfaction des revendications des travailleurs.
Le personnel de cette compagnie de bus souffre depuis des années de difficultés économiques, de bas salaires, de conditions de travail difficiles, et d’un manque d’avantages professionnels minimum à cause de la politique répressive du régime iranien. La situation s’est considérablement détériorée pour les conducteurs de bus ces derniers mois, spécialement après l’arrivée à la présidence du régime de Mahmoud Ahmadinejad.
Les autorités de la théocratie ont tenté ces derniers mois de semer la division dans les rangs des travailleurs de la compagnie, ont retardé les réponses à leurs justes demandes, ont retenu les salaires et tenté d’empêcher les grèves et les protestations.
Les travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran étaient en grève le décembre 2005 pour les mêmes motifs.