samedi, juillet 27, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI :Droits humainsIran : Grève des transports en commun à Téhéran

Iran : Grève des transports en commun à Téhéran

Maryam Radjavi salue les grévistes et appelle la jeunesse de la capitale à se soulever pour les soutenir
         
ImageCNRI – Des milliers d’employés de la compagnie de Bus Vahed de Téhéran ont déclenché une grève générale pour protester contre les mesures répressives et revendiquer leurs droits. La nuit dernière, les forces de sécurité ont durement réprimé les employés pour empêcher des actions de protestation. Les forces de sécurité ont procédé à un grand nombre d’arrestations aux premières heures de samedi. 

Quelques 1000 à 1500 agents des services de renseignements et de sécurité ont été envoyés tôt dans la matinée dans les districts de Téhéran où étaient prévues des protestations pour empêcher tout mouvement. Malgré la répression, les employés de la compagnie des Bus Vahed ont débrayé et lancé leurs actions de protestation. Les forces de sécurité ont été vues chargeant et tabassant les grévistes. Des informations venant de Téhéran jusqu’à midi aujourd’hui, indiquaient que près de 1200 grévistes ont été arrêtés et pour beaucoup blessés. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Onze salariés militants des transports en commun ont été arrêtés et envoyés à la prison d’Evine. Dans une mesure inhumaine, le régime a aussi arrêté et emprisonné les épouses et les enfants des employés interpellés.

Un groupe d’étudiants s’est joint aux grévistes pour manifester contre le pouvoir. 

Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a salué le soulèvement héroïque des employés de la compagnie de bus de Téhéran. Elle a appelé les Téhéranais et principalement les jeunes à soutenir  les grévistes et les familles des personnes arrêtées.  Maryam Radjavi a appelé les syndicats ouvriers et les défenseurs des droits de l’homme et des droits du travail à travers le monde à condamner la répression sauvage des travailleurs iraniens et à apporter leur aide pour faire libérer les personnes arrêtées aujourd’hui à Téhéran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 janvier 2006